En ayant écho des raisons du mécontentement contre le maire Pape Alioune Sarr, l’on est tenté de se demander dans quel pays sommes-nous? Pour des dossiers pendants à la justice pour une affaire extrêmement grave de destruction de biens d’autrui, des gens, qui se disent instruits, se lèvent pour critiquer de manière acerbe et sans raison valable la victime. Telle n’est pas la solution. Ils doivent avoir à l’esprit qu’on n’est pas dans une jungle mais plutôt dans une République régie par des textes et des lois que nul ne doit ignorer. Cela dit, la solution pour notre ami Aly Saleh est ailleurs et non pas dans le fait de déclarer la victime « persona non grata » qui est de surcroit le premier citoyen de la ville.
Pis encore, des élèves sont pris en otages par leurs propres frères enseignants qui leur ont fait perdre une journée pour une affaire qui ne les concerne pas. Ce que je trouve extrêmement grave en faisant payer à ses jeunes écoliers des pots qu’ils n’ont pas cassés. D’autant plus que ces décisions de suspension de cours proviennent des enseignants.
Où sont alors les leçons de civisme? Ces enseignants méritent de retourner en classe. Voila des gens en perte de notoriété qui pour des intérêts politiques font des choses saugrenues qui n’honorent ni leur profession ni la ville de Dahra.
Quant au maire Alioune Sarr, nous lui demandons d’être à la hauteur des faits pour pardonner. En tant que conseiller municipal nous connaissons votre esprit de tolérance. Pardonner monsieur le maire comme vous l’a enseigné votre cher papa. L’erreur étant humaine, nous devons en tant que djoloff-djolof nous ressaisir pour éviter ces tiraillements qui nous mèneront nulle part. Des démarches seront entreprises auprès de nos autorités religieuses et coutumières et autres autorités compétentes en espérant qu’une solution heureuse soit trouvée.
Que Vive la justice !
A bas l’injustice.
Maniang Diao