Le Maouloud ou le Gamou sera, une fois, célébré, durant l’hivernage, dans la capitale de la Tijaniya. D’où la nécessité de prendre toutes les dispositions afin de préserver un cadre propice à la célébration de cet événement religieux. Dans l’urgence, « l’équation des eaux pluviales et celles usées nécessiterait une mobilisation et une synergie entre l’Etat, les collectivités territoriales, le secteur privé, les autorités religieuses et les populations, entre autres », selon nombre de Tivaouanois. : « notre a commune a bénéficié d’un programme d’assainissement, financé à hauteur de 4.300.000.000 FCFA, toutefois, le problème demeure », disent certains.
La cité religieuse a bénéficié d’ouvrages d’assainissement dans le cadre du Projet d’assainissement des dix villes. Ce projet est financé à hauteur de 70 milliards de FCFA par l’Etat du Sénégal avec le concours de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).
Le projet a permis de réaliser 16,53 km de réseaux d’eaux usées, 1558 branchements domiciliaires, deux stations de pompages, 50 édicules scolaires devant impacter 5.000 élèves, une station d’épuration d’une capacité de 2.100 m3/jour dans la ville de Tivaouane.
L’objectif visé est d’améliorer les conditions de vie de plus de 22.000 personnes et l’assainissement d’une dizaine de quartiers de la ville de Tivaouane. Il s’agit de Ndiandakhoum, Lamsar, Jaalo, Kouly, Tivaouane Wolof, Escale, Ndoute, El Hadji Malick Sy, Médine, Keur Matar. Et au-delà de cet aspect, les réalisations devraient permettre d’éliminer les réseaux d’eaux usées ménagères, les stagnations d’eaux sur la voie publique, mais aussi de limiter l’exposition des populations au péril fécal.
Le temps renforcer les systèmes d’assainissement
Les fortes précipitations qui s’abattent à présent sur Tivaouane ont mis à nu la vulnérabilité de la cité religieuse, en ce qui concerne les questions d’assainissement. En effet, après chaque pluie, presque, plusieurs quartiers sont envahis par les eaux de ruissellement, notamment Djiddah, Keur Khaly, Kouly, etc., causant beaucoup de désagréments aux populations, au niveau de certains endroits de la ville où se déploient, souvent, les sapeurs-pompiers pour procéder à l’évacuation des eaux avec des motos pompes, mais la tâche est rendue très difficile par l’absence de déversoirs.