En Gambie, la Cour Suprême gambienne a annoncé que le recours de Yahya Jammeh contre les résultats de l’élection présidentielle de décembre 2016 ne pourra se faire qu’en mai 2017 en raison de l’indisponibilité du président de la Cour suprême.

L’audience s’est ouverte il y a moins d’une heure à Banjul.

Selon notre envoyé spécial Claude Foly, neuf personnes se sont réunies au siège de la Cour suprême

Elles ont informé le représentant de Yahya Jammeh de l’absence du président de la Cour suprême qui ne sera disponible qu’en mai et lui ont demandé s’il confirme la plainte du président sortant à cette date.

Ce dernier a répondu par l’affirmative.

Des juges étrangers

Aucun des cinq juges de la Cour Suprême devant plancher sur le contentieux électoral n’est à Banjul.

Ces cinq juges étrangers sont notamment des nigérians et des Sierra-Léonais sollicités par le président sortant.

Alors qu’il était censé être à Banjul depuis quelques jours, le juge sierra-léonais Nicolas Browne-Mark a été aperçu lundi à Freetown.

Quant au juge Nigerian Onogeme Uduma qui devait siéger demain en qualité de président de la Cour Suprême, il a déjà fait savoir ce week-end aux autorités gambiennes qu’il ne pourrait être disponible qu’en mai ou en novembre.

Dans une lettre au ministère gambien de la justice, il explique que la date choisie n’est pas compatible avec ses obligations vis-à-vis de l’agenda judiciaire de son pays.

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