Sorti du groupe de la mort au 1er tour, le Portugal est désormais en demi-finales de l’Euro, après sa victoire sur la République tchèque (1-0). Cristiano Ronaldo a (encore) fait la différence en fin de match.
Vivra-ton mercredi prochain un énième et brûlant France – Portugal ? L'hypothèse existe. Il ne reste plus qu'aux joueurs de Laurent Blanc d'éclipser une nouvelle fois l'Espagne samedi, plus facile à dire qu'à faire, pour retrouver la Selecçao en demi-finale à Donetsk. Car l'équipe de Paulo Bento a, elle, validé ce jeudi à Varsovie son ticket pour le dernier carré en venant à bout de la République tchèque (1-0). Le Portugal a non seulement pris sa revanche seize ans après l'élimination face à la Reprezentace en quarts de finale de l'Euro 1996 mais il a prouvé que l'on pouvait aller loin même quand on perd son premier match. Battus à la régulière par l'Allemagne (0-1) il y a bientôt quinze jours, les Portugais ont vu leurs ambitions et leur jeu s'affermir en même temps que Cristiano Ronaldo retrouvait sa vista.Décevant contre les Allemands avant de signer une piètre prestation face au Danemark (3-2), l'attaquant du Real Madrid a vécu une belle renaissance contre les Pays-Bas (2-1) avec un joli doublé. Et cette fois, il a de nouveau été étincelant. Heureusement, car sans lui le Portugal n'en serait sans doute pas là. D'autant qu'il ne compte pas dans ses rangs un véritable avant-centre. Très décrié depuis le début du tournoi, Helder Postiga a quitté ses partenaires en raison d'un claquage. Ce remplacement ne fut finalement qu'un épiphénomène au milieu de cette première période tristounette que Ronaldo a tenté d'égayer avec quatre grosses occasions dont une sur le poteau (45e).
Deux poteaux pour Ronaldo
CR7 ne s'est pas découragé. Bouillant, il a aussi crevé l'écran après le repos. S'il a une nouvelle fois touché le poteau (48e), il a fini par voir ses efforts enfin récompensés. A onze minutes de la fin, il a trouvé le cadre de la tête sur un centre de Moutinho (79e). Impeccable jusque-là, Petr Cech devait s'avouer vaincu. Lui et les quatre défenseurs devant lui, parfaitement organisés tactiquement, ont pourtant joué une belle partition. Mais les Tchèques, qui ne se sont créé aucune véritable occasion, ne pouvaient difficilement espérer autre chose que de céder à un moment. Ils étaient déjà contents d'être encore en vie après le 1er tour, surtout après la claque en ouverture face à la Russie (1-4). Alors ils partiront en vacances sans trop de déception. Les vacances, les Portugais n'y pensent pas. Ils ont encore de la route à faire
L’Equipe