D’emblée, devrait- on préciser qu’il ne s’agit pas de passer obligatoirement par la langue maternelle de l’enfant encore moins de la lui enseigner. Mais le maître va s’adosser à la langue fédératrice du milieu,c’est à dire compréhensible et manipulable par la majorité de ses élèves pour leur inculquer quelques rudiments de base .Ces mêmes rudiments utilisés au bon moment vont permettre du coup de faciliter l’enseignement apprentissage de la lecture en français.
L’USAID accompagne de façon conséquente le ministère dans l’expérimentation de cette approche sans doute porteuse.
La langue première est donc un outil pédagogique en apprentissage de la lecture du français ,comme le sont la règle et le compas en mathématique. Faudrait il alors que maîtres ,parents et autres acteurs fassent corps ,exploitent judicieusement ce nouvel intrant pour former enfin de bons lecteurs .
Balla DIAW
Directeur d’école à Dahra Djoloff