Les blessures d’avant combat constituent de fâcheux évènements qui gâchent la fête du monde de la lutte. C’est pourquoi, les lutteurs Eumeu Sène et Balla Gaye 2, devant s’affronter le 5 avril prochain dans un combat organisé par GFM Entertainment et doté du drapeau Lamine Diack, doivent intégrer cette réalité dans leur plan de préparation pour parer à toute éventualité.

Le Choc, la rubrique du journal l’Observateur consacrée au combat Eumeu Sène – Balla Gaye 2, a cru bon d’avertir sur les blessures des lutteurs avant leur combat, dans l’édition du weekend en interrogeant des spécialistes qui ont bien voulu prodiguer des conseils avisés aux deux protagonistes.

Des conseils qui vont certainement être pris en compte par le camp du lutteur de Pikine et celui de Guédiawaye pour mener à bien leur préparation en vue de livrer une prestation de qualité le 5 avril.

Les blessures de lutteurs avant leur combat sont monnaie courante dans l’arène. Il ne se passe pas une année sans qu’un combat de lutte ne soit reporté ou annulé pour de telles raisons. Cette saison n’a pas échappé à cette triste réalité, puisque le combat Bismi Ndoye –Sa Cadior n’a pas pu avoir lieu le 1er mars à cause de la blessure du dernier nommé, un protégé de l’ancienne gloire Mor Fadam.

Le combat Gris Bordeaux-Tyson prévu l’année dernière a été reporté pour cette présente saison à la suite d’une blessure contractée par le pensionnaire de l’écurie Fass. Le chef de file de l’écurie Boul Faalé, Tyson lui-même, a vu son combat contre Balla Gaye 2 être renvoyé après avoir contracté une blessure.

De même, la confrontation Eumeu Sène-Modou Lo a été décalée à la suite d’une blessure à l’œil du chef de file de l’écurie Tay Shingher. En décembre 2011, une blessure de dernière minute est venue gâcher la fête organisée par Gaston Mbengue. En effet, le lutteur Balla Bèye 2 dit Baboye a eu une déchirure musculaire après avoir fait un sprint de 100 mètres au cours de l’échauffement. Finalement, sa confrontation avec Ness de Lansar a été annulée. Et la liste est loin d’être exhaustive…

Ces malheureux évènements constituent évidemment une pilule amère à avaler par le monde de la lutte. En cas de report d’un combat pour raison de blessure,  les férus de sensations fortes ainsi sevrés sont déçus et obligés de prendre leur mal en patience. Ces imprévus, qui grippent la machine du sport, sont durs à vivre, puisqu’ils interviennent souvent après une grosse débauche d’énergie des lutteurs sans oublier les dépenses inhérentes à la préparation et un investissement financier du promoteur.

Autant de situations fâcheuses qui mettent en exergue la pertinence des conseils de spécialistes glanés par le Choc, au grand bénéfice des deux athlètes et leurs staffs respectifs.

Il ne reste qu’à souhaiter aux protagonistes de l’affiche monumentale du 5 avril une santé de fer, voire une santé d’airain pour qu’ils puissent livrer le jour J un duel physique, athlétique et technique, au grand bonheur des férus de lutte.

Source : iGFM

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