Alors que s’ouvre, dimanche 28 janvier 2018, le 30e sommet de l’Union Africaine,le nouveau siège de l’Union africaine, « offert par la Chine, généreux donateur, aux amis de l’Afrique », est espionné par Pékin depuis son inauguration en 2012. Il y a un an, les informaticiens du bâtiment, construit en 2012 par les Chinois, ont découvert que l’intégralité du contenu de ses serveurs était transférée à Shanghaï, a rapporté Le Monde.
En janvier 2017, la petite cellule informatique de l’UA a découvert que ses serveurs étaient étrangement saturés entre minuit et 2 heures du matin. Les bureaux étaient vides, l’activité en sommeil mais les transferts de données atteignaient des sommets. Un informaticien zélé s’est donc penché sur cette anomalie et s’est rendu compte que les données internes de l’UA étaient massivement détournées. Chaque nuit, les secrets de cette institution, selon plusieurs sources internes, se sont retrouvés stockés à plus de 8 000 km d’Addis-Abeba, sur des mystérieux serveurs hébergés quelque part à Shanghaï, la mégapole chinoise.
Selon plusieurs sources au sein de l’institution, tous les contenus sensibles ont pu être espionnés par la Chine. Une fuite de données spectaculaire, qui se serait étalée de janvier 2012 à janvier 2017. Contactée par Le monde, la mission chinoise auprès de l’UA n’a pas donné suite aux sollicitations.
« Ça a duré trop longtemps. A la suite de cette découverte, nous avons remercié, sans faire de scandale, les ingénieurs chinois présents à notre siège d’Addis-Abeba pour gérer nos systèmes, confie sous couvert d’anonymat un haut responsable de l’UA. Nous avons pris quelques mesures pour renforcer notre cybersécurité, un concept qui n’est pas encore dans les mœurs des fonctionnaires et des chefs d’Etat. On reste très exposés. »
Jusqu’à quand l’Afrique continuera à faire les frais de l’irresponsabilité de ses dirigeants ?
Comment comprendre qu’aucun dirigeant africain n’a pourtant pas soupçonné cet acte odieux de la part des chinois qui luttent contre l’occident pour la reconquête du continent noir ?
Les chinois ont pourtant offert ces beaux bâtiments clés en main. Faut être vraiment naïf ou irresponsable pour croire à la théorie de la gratuité en ces temps de guerre économique entre puissances occidentales, américaines et européennes. Tout porte à croire que les chefs d’Etat africains ne savent pas que le deal dans lequel ils se mettent avec la Chine n’est autre chose que de la colonisation, sous une autre forme. C’est vraiment aberrent qu’on répète avec la Chine, ce qu’on a fait et déploré avec l’occident. Faire don d’un bâtiment dont le montant est estimé à 200 millions USD ( environ 106 milliards de franc CFA) et intégralement financé par le « bienveillant philanthrope » sous prétexte de « cimenter les relations bilatérales » devrait normalement faire dresser les cheveux sur la tête des dirigeants africains. Ont-ils, parmi deux maux, préféré le moindre ?Parce que, après tout, se passé des services des chinois voudra dire, aller tendre la main aux anciens partenaires qui voudront également tricher, à leur manière , comme d’habitude. Il est bien connu de toutes les têtes pensantes que » LA GRATUITE TUE », mais les chefs d’Etats africains ne le savent pas encore. Le » bienveillant philanthrope » le sais très bien, et a pris ses dispositions pour s’assurer de la contre partie en informations parce que , celui qui détient l’information, détient le pouvoir.
Après 50 ans d’indépendance, encore la Chine pour construire les palais présidentiels des pays africains
Le Mozambique, le Togo, la Guinée, le Soudan, la Mauritanie, le Burundi…se sont offert les services de la chine pour la construction de leur palais présidentiel. Ces constructions, la plupart du temps, sous forme de don de la part du philanthrope chinois, sont également équipées par la technologie chinoise sous la supervision des techniciens chinois. La main d’œuvre locale, n’est pas la bienvenue. Quelle ironie de sécurité informatique dans ces palais présidentiels ? Quelle aberration ?
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