Le président de la zone B de Dahra a jugé le bilan de la saison écoulée satisfaisant. Cheikh Niang, puisque c’est lui qu’il s’agit a vivement remercié le parrain, Samba Ndiobène Ka à qui il a redonné carte blanche pour parrainer la prochaine édition. La renaissance de la culture est selon son lui son leitmotiv pour ce mandat qu’il vient de briguer.
Quels sont vos sentiments à l’issue de la finale ?
Nous sommes animés de sentiments de satisfaction. Nous avons vécu une finale exceptionnelle. Dans l’histoire du football local, c’est la première fois qu’une finale d’une telle envergure est organisée. Ce jour-là, nous avons battu tous les records. En terme de mobilisation, c’est la première fois que le stade Bassirou Sidy Ndiaye génère 2 millions de francs de recettes et une première aussi que les gens suivent une rencontre de très haute facture de par la qualité du jeu. Si la finale a connu un tel succès, c’est grâce à la détermination des membres du comité directeur qui se sont mobilisés comme un seul homme.
Je voudrais aussi remercier le parrain, Samba Ndiobène Ka, directeur de la SAED qui a répondu plus que ce qu’on attendait de lui. Toutes les expressions de besoins que le comité directeur lui avait soumises ont été respectées. Pour chaque année, il nous réserve des surprises. Nous lui souhaitons plein succès dans ses nouvelles fonctions et prions pour qu’il ait de nouvelle promotion dans l’appareil étatique.
Cela fait 5 ans que Samba Ndiobène ka est honoré par la zone Ba, envisageriez-vous changer de parrain pour les prochaines éditions ?
Tant que Samba Ndiobène Ka est preneur, la zone B ne cherchera pas à avoir un autre parrain. Etant donné qu’il nous satisfait, je pense que nous n’avons aucune raison de le changer. Et ça il l’a déjà réitéré lors de la finale en acceptant d’être le parrain l’année prochaine.
Quel bilan tirez-vous vous pour cette saison de « navétanes » qui vient de terminer ?
On peut dire que le bilan est satisfaisant. Nous sommes parvenus à organiser toutes nos rencontres sportives sans heurts, ni violence et l’apothéose était la finale du 29 Décembre.
Au plan culturel, au moins cette année nous avons sauvé la face parce que nous avons organisé la finale des Oscars des vacances malheureusement, faute de coupure d’électricité, cette finale n’est pas arrivée à terme pour qu’on puisse sacrer une équipe.
Nous avons aussi organisé des cours de vacances comme chaque année en collaboration avec la zone A du 15 Aout au 15 Septembre. C’est l’occasion de remercier les coordonnateurs.
Sur le plan social aussi, nous avons participé au désherbage des cimetières.
Aujourd’hui on est au CRZ de Dahra pour essayer de corriger les impairs pour enfin repartir sur de nouvelles bases l’année prochaine.
Quels ont été ces impairs ?
Les impairs c’est en amont vous avez constaté comme moi que les « navétanes » ont tiré en longueur. D’habitude, nos finales se jouaient au début du mois d’octobre, cette année on presque en fin Décembre pour disputer la finale parce que la mise en place des imprimées en début de saison pose réellement problème. C’est l’occasion de lancer un appel aux autorités nationales du « navétanes » de mettre à la temps les imprimées à la disposition des zones périphériques afin que nous puissions débuter à temps le championnat au moins en début Aout. Parce que si les rencontrent tirent en longueur, ça déteint sur la qualité du jeu car les élèves ou les étudiants qui ne résident pas à Dahra ne pourront pas participer à la fin.
L’autre impair est surtout lié à la petitesse de nos infrastructures. Aujourd’hui Dahra est devenue une grande ville malheureusement le stade ne peut accueillir la population. C’est pourquoi nous invitons les autorités à construire d’autres tribunes ou d’un stade beaucoup plus grand et digne de ce nom.
Par rapport à l’éclairage, nous avons noté également que l’éclairage faisait défaut. Ainsi, nous interpelons les autorités locales à mettre augmenter l’éclairage pour que les rencontres disputées sous le chaud soleil soit un vieux souvenir.
Nous interpellons aussi le ministre des sports pour la pose d’un gazon synthétique.
Vous êtes reconduits à la tête de la zone B avez-vous des défis à relever avant la fin de votre mandat?
Pour moi, chaque année, il faut poser un nouveau palier. L’œuvre humaine est ainsi faite. Nous pensons que chaque année, il faut apporter une nouvelle innovation de taille parce que quand nous nous prenions les « navétanes », les enveloppes de récompenses aux finalistes étaient limitées ( 50 mille, 100 mille francs Cfa) et pour l’heure, celles-ci sont montées de façon exponentielle. La dernière en date était de 500 mille francs Cfa. Nous pensons d’ici la fin du mandat rehausser la barre. Notre cheval de bataille pour ce mandat est de faire renaître la culture.
Ndèye Mingué SECK