Depuis belle lurette, les syndicats d’enseignants réclamaient l’organisation d’élections de représentativité. Celles-ci permettent de savoir qui pèse quoi devant l’Etat et aux yeux des enseignants et de l’opinion publique. Elles facilitent, entres autres, les négociations avec le gouvernement car désormais, on n’aura plus besoin de grandes salles pour accueillir cette pléthore de représentants syndicaux. Par ailleurs, l’Etat y trouvera son compte car cela lui permettra de gagner encore quelques miettes avec la réduction des perdiums lors des séminaires et autres.
Après moult tergiversations, le gouvernement est déterminé, cette année-ci, à les organiser. Cette détermination au niveau central a crée de la panique au niveau de certaines organisations syndicales, surtout chez les syndicats dits classiques. Elles ont constaté, cette fois-ci, que le processus est irréversible et que rien ne pourra empêcher la tenue de ces élections. Ainsi, certains commencent à jaser et à fustiger le comportement des ministères organisateurs. En réalité, ces syndicalistes qui passent tout leur temps aux antennes de télévision et de radio critiquant tel ou tel savent pertinemment que leur syndicat se résume en quatre pelées et un tondu. Ces syndicats savent pertinemment d’avance qu’ils ne peuvent pas atteindre la barre des 10% fixée par l’Etat pour être représentatif et parler au nom des autres et de tous.
Effrayés de leur défaite éventuelle, ils mettent sur la table de faux prétextes pour que ces élections soient différées ou annulées tout bonnement. Peine perdue !
Le moment est à la vérification des listes électorales et à la galvanisation des troupes.
Chers collègues enseignants, chers leaders syndicaux, vérifiez et faites vérifier les coordonnées sur les listes !
Votera, votera pas, enfin votera l’emporte !
Vivent les enseignants !
Samba Diama TOP, Lycée de Kébémer, membre du SAEMSS-CUSEMS.