L’école élémentaire Ndièyène-Thiamène, située dans l’IEF de Linguère souffre d’une insécurité totale de ses occupants. Créée depuis 1984, cet établissement où plusieurs personnalités de ce pays ont fait leurs premières humanités est toujours laissé à lui-même. Face à cette situation inquiétante,  le directeur de l’école, fait de la prévention. Aly Ndiaye, puisque c’est de lui qu’il s’agit interpelle les autorités éducatives sur les risques qu’encourent les plus de 200 potaches ainsi que le personnel enseignant.

Selon,  M. Ndiaye, l’établissement constitue le lieu de refuge des animaux errants. « Chaque jour, les chiens, les ânes, les chèvres et les moutons investissent la cours de l’école même en présence des élèves» se désole-t-il.

Comble de malheur, aucun arbre planté dans le cadre des précédentes campagnes de reboisement ne connait une longue durée de vie ; encore moins le jardin maraicher. Tous sont dévastés à la minute qui suit par ces animaux si on en croit au chef d’établissement.

A 34ans sans clôture et après plusieurs demandes de construction d’un mur, mais en vain, l’équipe pédagogique et le comité de gestion de l’école ont voulu prendre le taureau par les cornes. C’est ainsi, qu’ils ont adopté une démarche participative des populations afin réaliser leur rêve. Ainsi, une cotisation symbolique de 10000 francs pour tous salariés qui qui ont eu à passer par l’école,  1sac de ciment pour tout père de famille et 500fr pour chaque mère d’élève a été initiée.

Cet élan de solidarité, de l’avis d’Habib Thiobane, instituteur et non moins chargé de la collecte des fonds a déjà porté ses fruits car, selon lui, ceci a permis à l’achat de 2.5 tonnes de ciment pour démarrer les travaux. Il a également souligné la contribution 5tonnes de ciment offertes par Samba directeur de la SAED.

Avec 67% de taux de réussite à l’entrée en sixième, l’année dernière, l’école élémentaire de Ndièyène-Thiamène se distingue au rang des établissements les plus réputés à l’obtention de bons résultats dans l’Inspection de l’éducation et de formation de Linguère. C’est tout le sens de l’appel lancé à l’endroit de toutes les bonnes volontés à mettre la main dans la poche pour construction du mur de la sécurité, tant voulu par l’équipe pédagogique, les parents d’élèves et les élèves.

Ndèye Mingué SECK

 

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