Cette photo qui date d’un plus d’une vingtaine d’années rappelle bien des souvenirs aux quadra et à certains trentenaires précoces. Elle illustre un match de génies en herbe opposant les Lycées Lamine et Abdoulaye Sadji. Une production que la Rts proposait aux spectateurs qui, du reste, en étaient très friands.

De véritables joutes intellectuelles au cours desquelles, une jeunesse éprise de connaissances et de culture générale, rivalisait d’ardeur à restituer des enseignements et un savoir acquis à force de recherches dans les livres et autres manuels scolaires

Ce n’était pas encore l’avènement de l’internet qui constitue de nos jours une encyclopédie englobante qui met le monde au bout des doigts et à la merci d’un simple clic, mais les élèves piochaient, creusaient et bachoter pour avoir une tête bien faite.

En ce temps, la seule télévision du pays proposait à tout le peuple sénégalais des programmes éducatifs très instructifs, des dramatiques très sensibilisateurs et des divertissements sains.

Aujourd’hui que le paysage médiatique nationale est riche de près d’une dizaine de chaînes de télévision, qui peut le plus peut le moins, me diriez vous! Mais que nenni! L’offre est au rabais ! Et ces chaînes que le ministre de la Culture n’a pas hésité à traiter de télévisions poubelles, contribuent dans une large mesure à crétiniser les populations, à les idiotiser avec une gamme de productions nulles, insensées, vides de contenus et parfois indécentes, offensantes voire insultantes.

La danse et la lutte -et quelle danse et quelle lutte?- ont pris le haut du pavé et pervertissent la frange jeune de la population qui prend désormais comme modèles des filles aux moeurs très légères qui montrent sans gêne aucune leurs parties intimes et des pugilistes au passé douteux qui se saignent tous les week end dans l’arène s’ils ne s’insultent pas ou se tapent dessus sur les plateaux de télévision…

Source : Sénégo.com

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