Les populations de Touba-Linguère, un village situé à 25km de Linguère, courent derrière le liquide précieux depuis trois semaines. Et cela dans un contexte caniculaire où tout se meurt dans cette région naturelle du Ferlo. La nappe phréatique a tari et cela pose d’énormes problèmes aux populations de la localité qui doivent faire des kilomètres pour s’approvisionner en eau.

Les populations de Touba-Linguère, un village créé par Abdou Sakor Fall, le cinquième khalife des ‘’baye Fall’’ en 1976 sous le bienveillant Ndigël (la commande) de Sergine Abdoul Ahad Mbacké, croupissent dans la misère la plus totale. Les mille âmes qui vivent là-bas triment pour avoir de l’eau. Chaque jour, les femmes à bord de charrettes, sont obligées de se rendre aux villages voisins tels que Toung et Wendou Sénou pour se procurer le liquide si précieux en cette période de canicule.  Ce va-et-vient incessant décourage les éleveurs et paysans qui peinent à abreuver le cheptel. Hier, lors de leur cérémonie de 4ème Gamou annuel, il était revenu aux pèlerins de ne pas se faire raconter le calvaire total qu’ils ont partagé avec leurs hôtes.

Durant cette exceptionnelle journée de prières, ferveur et recueillement, 600.000f, telle a été la rondelette somme requise par les techniciens en la matière de Louga pour  venir à bout de la soif. En tout cas, à l’orée du vingt unième siècle, où l’on prône une santé pour tous, certaines personnes sont en quête perpétuelle de l’eau dans le Département de Linguère. Que soient les bienvenus les programmes nationaux et internationaux en matières d’approvisionnement en eau.

Massamba Ndiaye

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here