Les populations de Labgar, un village situé dans l’Arrondissement de Dodji dans le Département de Linguère réclament le courant du même réseau que les autres. Leur groupe électrogène ne peut satisfaire leur demande en énergie électrique. Une indigence qui freine toutes les activités des travailleurs.
Le village de Labgar, à cheval sur Dodji et Tessekré, réclame l’électricité produite et distribuée en même temps que les zones urbaines et certaines localités rurales servies par la SENELEC. Son groupe électrogène qui ne fonctionne que cinq heures par jour, soit de 19 heures à minuit, ne répond plus aux attentes des demandeurs. Une situation difficile qui freine les activités des travailleurs tels que les informaticiens, les tailleurs, les soudeurs métalliques et les menuisiers. Selon Abdoulaye Diop, ’’On a noté une insuffisance notoire d’électricité au niveau de la Communauté Rurale de Labgar. La plupart du temps, nous voulons utiliser des ordinateurs ou même suivre des émissions à la télévision. Chose impossible du simple fait de ce rationnement quotidien en énergie électrique qui ne se justifie plus. Nous avons un groupe électrogène qui ne fonctionne qu’en si peu de temps: cinq heures. Cela constitue un sérieux handicap pour le développement local’’, plaide-t-il.
La fin de ce paradoxe passe par la main salvatrice et d’Hercule des autorités du pays; ’’Vraiment nous demandons aux autorités du pays de nous aider à sortir de cette situation chaotique à rallier la Communauté Rurale de Labgar au réseau SENELEC à partir de Dodji plus proche’’, peste-t-il.
En tout cas, il est grand temps que l’Etat intervienne pour sortir ces populations du Djolof de cette obsolescence car à l’orée du vingt-unième siècle, l’électricité est une condition obligatoire pour toute émergence économique.
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