A moins d’une semaine du gamou annuel de Gang, village, situé dans la commune de Sagatta, prévu le Samedi, 02 Avril, tous les esprits sont déjà rivés vers cette localité. Cette année, l’événement religieux va à coup sûr battre le record d’affluence si on sait qu’au moment où sont lignes sont en train d’être posées, le village commence à enregistrer l’arrivée des pèlerins. Selon Daouda Thioye, natif du village et membre du comité d’organisation, tout est fin prêt pour accueillir les hôtes. « Tout le village est debout comme un seul homme pour donner un cachet particulier à l’évènement, le village a fini de faire sa toilette, les sites d’hébergements sont déjà mis en place» soutient-il.
Mais il faut cependant préciser qu’une batterie de doléances attend les autorités étatiques et locales. Parmi les plus urgentes selon M. Thioye, le désenclavement de la localité. A cet effet, les populations réclament l’installation d’une piste de production pour faciliter l’accès au village. Car ajoute-t-il « Pour se rendre à gang, il faut effectuer un véritable parcours de combattant en empruntant des pistes sinueuses de 5kilomètres entre Mélakh-Gang et 11kilomètres de Sagatta à Gang.
En outre, la recherche du liquide précieux constitue le quotidien pour les populations en majorité des paysans. A en croire notre interlocuteur, le ravitaillement en eau est très faible. L’éloignement du forage implanté à Mélakh fait que la pression est très faible. A ces nombreux maux, s’ajoute un manque criard de personnel soignant.
« Le personnel soignant dans la case de santé du village est insuffisant. Parfois on est obligé d’évacuer nos malades jusqu’à Dahra ou Louga parce que non seulement le personnel médical est insuffisant mais que l’infrastructure sanitaire ne dispose pas d’un plateau technique élevé ».
Entre autres préoccupations des populations de Gang, le manque d’électricité. De l’avis de Daouda Thioye, la non électrification du village constitue le principal frein au survol de Gang.
Ndéye Mingué SECK