Les populations de la commune de Mboula se demandent pourquoi sont-elles toujours laissées à elles ? Et pour cause, la localité peine à bénéficier des normes du modernisme. Victime de son enclavement, Mboula ne dispose jusqu’ici d’infrastructures scolaires dignes de son nom. Le collège d’enseignement moyen crée depuis 2011, n’est pas jusqu’ici construit. Les élèves suivent les cours dans des conditions qui ne jouissent d’aucune norme pour un bon déroulement des enseignement-apprentissages. « Il y’a cinq classes qui ne sont pas encore construites » se désole El hadji Cheikh Mbengue porte-parole des populations de Mboula.
En plus des maux qui freinent le développement de la commune l’absence de route praticable pouvant relier Mboula aux autres localités. D’où les populations rappellent aux autorités compétentes de leur vielle doléance relative au bitumage de l’axe Dahra-Mboula.
Pour mieux fixer les jeunes dans le terroir, la revitalisation des vallées fossiles afin de permettre aux populations de s’adonner à l’agriculture tous les 12mois reste une priorité.
Entre autres cris de cœur, M.Mbengue invite le gouvernement à accompagner les collectivités en mettant à leur disposition des moyens pour une parfaite de la mise en œuvre de l’acte3 de la décentralisation.
Ces doléances ont été soulevées à l’occasion de la cérémonie officielle de la 95ème édition du gamou annuel de Mboula qui s’est tenu ce Samedi par les descendants de feu Abdoulaye Mbengue.
Ndeye Mingué Seck