Le quartier Montagne de Louga a offert un spectacle terrifiant ce mercredi 17 août 2016. Un cheval, qui broutait paisiblement sa pitance vers midi à proximité d’une ligne électrique en cette période fort pluvieuse, a laissé la vie dans des circonstances suscitant beaucoup de craintes et d’interrogations sur le danger public que représente la conductibilité électrique de la forte humidité pluvieuse.
Même son propriétaire, par attachement quasi-surhumain à son cheval, a failli subir le même sort que l’animal. Si ce n’était la dissuasion des sages conseils de témoins de la scène, le charretier y aurait péri. Au quartier Lougatois, chacun y va de sa thèse sur la propriété chimique de la qualité attirante du courant électrique catalysé par l’eau de pluie tombée en abondance ces deux derniers jours à Louga. Si bien que la prudence souvent superstitieuse s’est invitée à tous les coins de rue surplombés par les lignes électriques qui s’enchevêtrent nombreux depuis toujours dans la capitale du Ndiambour.
Cette crainte est accréditée par les récentes circonstances de la mort du maçon Sellé DIENG dont les funérailles de 8ème jour sont célébrées exactement au moment du drame de Montagne. Pour rappel, feu Sellé DIENG qui habitait au quartier Guinaw-Rails de Louga, avait été électrocuté en plein chantier de travail au quartier Artillerie de la même ville. Monogame et âgé de 42 ans environs et père de plusieurs enfants, cette première victime du courant de cette saison avait agonisé près d’une semaine en réanimation à l’hôpital régional de Louga.
N’urge-t-il pas pour les pouvoirs publics de réorganiser la sécurité publique face aux dangers potentiels que représentent les branchements apparemment obsolètes?
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