Quoi de mieux que d’aboyer des mensonges en accusant le Maroc de recycler l’argent du haschich via ses banques dans le continent africain.
C’est à cet exercice scandaleux que le Ministre algérien des Affaires Etrangères, Abdelkader Messahel, a brillé, le 20 octobre 2017, lors d’un débat initié par le Forum des Chefs d’Entreprises Algériens (FCE) et ce n’est pas tout.
En effet, enflammé par les applaudissements de la salle, et très certainement sous l’effet de psychotropes, produits par son pays, Messahel a pris davantage de « hauteur » et pointé son élan psychédilique en accusant la compagnie aérienne marocaine, la Royal Air Maroc, opérant en Afrique d’être un pourvoyeur de stupéfiants.
Aussi, la Royal Air Maroc, au coeur de la stratégie diplomatique africaine du Maroc, s’est-elle déclarée, le 21/10/2017,  « scandalisée par les allégations calomnieuses » du Chef de la diplomatie algérienne, en raison d’être une « compagnie internationalement reconnue », quant aux banques marocaines elles ont aussi réagi aux « allégations graves et mensongères » de Messahel arguant que  « secteur bancaire marocain est cité comme référence dans la région MENA et en Afrique par sa solidité, ses performances et son respect des règles prudentielles les plus avancées ».
Ces propos insultants, politiquement irresponsables,  diplomatiquement tendancieux et ouvertement hostiles de Messahel sont  l’expression odieuse du niveau de bassesse atteint par certains dirigeants algériens qui ne graignent plus le ridicule.
En fait, ils sont la démonstration que ces apparatchiks fossilisés, en rupture de ban et en déphasage avec leur époque, sont malades du Maroc. Les percées économiques réalisées par le Maroc sur la scène africaine font pâlir de jalousie le régime algérien grabataire, sans réel maître à bord, en proie à une crise financière sans précédent, et menacé d’explosion sociale.
Cette attaque injustifiée contre le Maroc démontre la déroute d’un régime dont le Maroc est devenu la mauvaise conscience. Il lui renvoie l’affligeante image de ses propres échecs qui sont légion.
Aussi, en réaction aux accusations puériles et néanmoins gravissimes du sieur Messahel, le Maroc a décidé “le rappel en consultation de l’Ambassadeur marocain en Algérie, sans préjudice des actions que les institutions économiques nationales diffamées par le Ministre algérien, pourraient prendre” et a convoqué le Chargé d’Affaires de l’Ambassade d’Alger à Rabat.
Des allégations mensongères proférées par Messahel qui ne peuvent justifier les échecs ou cacher les véritables problèmes économiques, politiques et sociaux et qui touchent de larges franges de la population algérienne, notamment la jeunesse.
Ces dernières déclarations de Messahel constituent un tournant aussi dangereux qu’inédit et le choix des angles d’attaque, les mots utilisés, le timing choisi sont très graves.
J’invite les lecteurs à visionner la vidéo sur les propos de Messahel sur le site h24info.ma sous le titre « Vidéo. Propos surréalistes d’un Ministre algérien contre le Maroc ».
Quoiqu’il en soit, le Maroc est en train de réussir son pari de convaincre la majorité des acteurs de la communauté internationale de la viabilité de la solution qu’il propose pour sortir de l’impasse du Sahara et consolider son unité territoriale.
Une situation de nature à donner des ulcères à une diplomatie algérienne dont l’unique fait d’armes est d’avoir dépensé des milliards pour encourager le séparatisme et affaiblir le voisin marocain.
A ce propos, le Maroc, dans sa réaction, n’a pas manqué de pointer ce point précis : « Le Royaume du Maroc, en condamnant ces propos affabulatoires, d’un niveau d’irresponsabilité sans précédent dans l’histoire des relations bilatérales, relève qu’ils coïncident avec la tournée régionale de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’O.N.U pour le Sahara, ainsi qu’avec les préparatifs du Sommet Union Européenne-Afrique, prévu fin novembre 2017 à Abidjan ».
Farid Mnebhi.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here