Suite à l’interpellation de Cheikh Gadiaga et Moïse Rampino, qui ont trempé dans de sordides affaires d’injures, de chantage et d’extorsions de fonds présumés, l’Association des Éditeurs et Professionnels de la presse en Ligne (APPEL) est montée au créneau.
Dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Actusen.com, Ibrahima Lissa Faye et ses amis prennent leur distance vis-à-vis des prévenus, invite l’Etat à barrer la route à cette race de supposés journalistes et plaide l’installation de l’Observatoire de la Qualité. Voici, à cet effet, le communiqué en question :
COMMUNIQUE
“L’Association des Éditeurs et Professionnels de la presse en Ligne (APPEL) s’indigne des actes d’extorsion de fonds et de chantage constatés de plus en plus et attribués à des animateurs de la presse en ligne.
Elle tient à faire comprendre à l’opinion qu’elle se démarque, de manière catégorique, de toute pratique du genre et est prête à s’allier avec l’Etat et toute autre entité déterminée, afin de barrer la route à ces chasseurs de primes et renégats qui ternissent l’image de toute une profession.
L’avenir a aujourd’hui donné raison à l’APPEL. Depuis sa création, ses membres n’ont pas cesser de dénoncer certaines pratiques avilissantes pour notre métier liées au foisonnement impressionnant de sites d’informations. La facilité de création d’un site explique même qu’un palefrenier peut se lancer dans la presse en ligne.
En août 2016, grâce à l’accompagnement de l’Etat et d’autres partenaires, l’APPEL avait initié des réflexions sur la labellisation et la mise en place d’un cahier de charges pour les promoteurs de sites d’informations. Ces travaux ont permis, entre autres, l’intégration de certaines dispositions dans le Code de la presse pour une meilleure régulation et une professionnalisation du journalisme en ligne au Sénégal.
Aujourd’hui, les éditeurs de la presse en ligne appellent de tous leurs vœux à l’application des dispositions du Nouveau Code la presse. Mieux, ils sollicitent le soutien de l’Etat et de tous mes partenaires pouvant les aider à mettre en place l’Observatoire de la Qualité pour la Presse en Ligne (OQPEL). Ce qui fut l’une des principales conclusions des Ateliers de Saly prises en charge par l’article 177 alinéa 2 du Code de la presse.
Des Cheikh Gadiaga et des Seneporno, il y en a beaucoup dans la presse en ligne. Il faut les débusquer, les pourchasser et les extirper du paysage médiatique, qui a trop souffert de ces individus sans scrupules et nuisibles à la société.
Et il est de la responsabilité de l’Etat du Sénégal d’appuyer l’APPEL dans sa volonté inébranlable de se défaire de ces ennemis du journalisme et qui sont, malheureusement, à l’origine de toutes les attaques sournoises, gratuites et méchantes, dont sont souvent l’objet les promoteurs de sites adossés à l’éthique et à la déontologie”.
Communiqué APPEL