Au moment où la Rts a reçu 3 milliards de subvention, les agents de l’Agence de presse sénégalaise (Aps), affiliés au Synpics, se disent étonnés de la non-prise en compte de leur agence nationale dans le financement consenti aux médias du service public pour la couverture du XVe Sommet de la Francophonie, prévu samedi et dimanche à Dakar.
Contre toute attente, déplorent-t-ils, alors qu’ils comptaient sur une assistance de l’Etat voire de l’Oif pour avoir de quoi mieux faire leur travail, les journalistes et techniciens de l’Aps se sont vus annoncer par leur direction que les financements promis n’ont finalement pas été octroyés.
«Les agents de l’Aps, à l’image des autres travailleurs des médiats du service public, comptaient sur ces fonds pour une couverture correcte de cet évènement, étant entendu que leur entreprise, de notoriété publique, demeure la bien moins lotie des médias du service public», font-ils remarquer dans un communiqué parvenu à Seneweb.
Ils déplorent ce traitement qui leur est réservé, «lequel rompt d’avec une tradition bien établie consistant à doter le service public d’un peu plus de moyens à l’occasion de tels évènements qui induisent un surplus de travail». L’Aps, disent-ils, en proie à un déficit structurel qui lui interdit le recrutement de personnel supplémentaire, a grandement besoin de ce concours financier.
Estimant ne pas bénéficier suffisamment de considération et d’attention de la part des pouvoirs publics, au vu du travail abattu chaque jour et de la place que doit occuper une agence publique dans le système d’information de l’Etat, les travailleurs de l’Aps vont, cependant, comme d’habitude «continuer à faire leur travail, mais pas dans l’expression de tout leur potentiel, comme cela s’est vu lors des consultations électorales et autres grandes manifestations tels que le Sommet de l’Oci, le Fesman et les Assemblées générales de la Bad qui ont eu lieu au Sénégal».
Durant ces occasions, rappellent-ils, la qualité du travail fourni par l’Aps a été unanimement  reconnue et saluée par les observateurs nationaux et internationaux, sans oublier les professionnels du secteur des médias.

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