Il faudra rester à Dahra Djoloff au moins pendant quarante huit heures pour confronter à d’énormes difficultés pour trouver l’ eau, source de vie .En cause la panne de pompe du forage est passée par là.Du coup pour avoir le liquide précieux,les femmes se bousculent derrière des camions d’eau qui circulent à travers certains quartiers de la localité pour amoindrir la situation.
Pas plutard que ce samedi l’on a assisté un cas très dur,des femmes du quartier de Sahara qui quittent leur domicile pour venir à Mankoo un autre quartier de la place pour se doter d’une bassine d’eau auprès d’une borne fontaine située aux alentours du forage. Pire encore, d’après nos capteurs,les habitants des quartiers de Loumbal,Thiambène,pour ne citer que ceux là, vivent un calvaire inédit. En effet pour avoir du liquide précieux,elles rallient des villages environnants à savoir Nguèth,Loumbal Kaw ,Ndiama,le CRZ de Dahra entre autres.
Dans tous les cas cette situation de manque d’eau à Dahra Djoloff défraie la chronique comme quoi une grande commune à l’image de Dahra peuplée plus de quarante mille âmes peut rester des heures sans eau du à une panne de pompe .
Pour en savoir plus de la panne ,nous nous sommes déplacés dans les lieux ,mais on est tombé dans le respect de la hiérarchie. Ainsi un agent préférant garder l’anonymat nous a répondu laconiquement « Nous on nous interdit de parler à la presse,il y a le chargé de la communication de la SDE,il y a le directeur régional qui ont habilité de s’adresser à la presse,mais nous sommes entrain de réparer la panne »nous a répondu notre interlocuteur.
En attendant jusqu’à ce samedi vers dix neuf heures, l’eau continue à se faire rare à Dahra Djoloff. Un décor très rare dans les rues :des kaleches d’ânes ou de chevaux chargées de fûts d’eau, des femmes à pieds qui portent des seaux ou des bassines d’eau.
Cette panne de forage dans la localité fait abandonner toutes les activités de revenues en lieu et place de la quête récurrente de l’eau source de vie .
Salla Ndiaye Linguère.