« Ce fléau nous menace tous et risque à termes de ruiner tous nos efforts de recherches de développement. Les effets de ce phénomène sont multiples et dévastateurs pour l’économie de nos pays et pour la sécurité et l’intégrité des populations », a indiqué la marraine de la deuxième édition du 1er salon Africain de la cyber-sécurité, Oumy Ndiaye, lors de la cérémonie d’ouverture tenue le jeudi 18 décembre 2014, dans l’après-midi.
Avec la hausse de 48% au cours de cette année 2014, les cyber-attaques détiennent de conséquences désastreuses sur la confidentialité des données à caractère personnel. Une menace réelle qui pèse sur les institutions publiques comme privées sur leur système d’informations.
« Au-delà de la sécurisation des personnes, notre volonté à tous est de protéger le socle sur lequel repose de plus en plus notre économie. Nous devons résolument nous engager dans une dynamique forte de coopération, de mutualisation de nos moyens et de recherche de consensus autour de stratégie mieux élaborée de prévention de risque afin de venir à bout de ce fléaux des temps modernes que constituent la cybercriminalité », a lancé la marraine Oumy Ndiaye.
Et pour faire face à cette problématique de confidentialité des données à caractère personnel des institutions comme la falsification de Sim box, le piratage de comptes, des systèmes d’information des entreprises, l’effacement de sites internet, les volets juridiques, techniques et organisationnels seront abordés pour une solution durable de par la sensibilisation avec des solutions techniques, ce vendredi 19 décembre 2014.
« Les jeunes, il faut les éduquer sur ce qu’on appelle l’hygiène numérique. Le numérique, ça ne doit pas être le phare ouest, on va dans n’importe quelle direction. Le numérique, ça se maîtrise. C’est comme la santé, on ne doit pas faire n’importe comment », a souligné Julien Dechanet, expert en cyber-sécurité des éléments français au Sénégal, responsable du cyber-sécurité pour l’Ouest africain.
Par Saër SY