«Ce qui se passe actuellement au Burkina Faso, est une suite logique de ce qui a été annoncé depuis fort longtemps : modifier l’article 37 de la constitution du pays, pour permettre au chef de l’Etat Burkinabé, Blaise Compaoré, de solliciter un autre mandat en 2015», déclare Djibo Leyti Kâ, secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) dans un communiqué lu par nos confrères de Seneweb
Les Burkinabè, dit-il, avaient déjà exprimé farouchement leur opposition à toute modification de la charte nationale.
«Je considère, que c’est le produit de l’absence de dialogue à l’interne, entre pouvoir et opposition. C’est fondamentalement la leçon que vient de donner le peuple burkinabé à l’Afrique et au Monde démocratique. Il est indispensable de souhaiter pour que plus jamais, de tels faits ne se reproduisent dans un pays africain, qui aspire comme tous les pays du monde à la démocratie, à la bonne gouvernance qui sont inséparables et qui loin d’être des mots creux sont des réalités objectives et pour lesquelles le peuple, en particulier la jeunesse est prêt à aller jusqu’au sacrifice suprême», appelle-t-il.
L’Urd, dit-il, par sa voix, «réaffirme son engagement pour que triomphe dans le continent africain une culture de paix, de dialogue qui sont les bases véritables d’une démocratie forte capable de rassembler le peuple et toutes ses différentes composantes».