Il est des moments dans l’histoire d’un peuple où se taire est synonyme de complicité. A Mbeuleukhé, mon village natal, les germes de la division sont en train d’être semés par un élément perturbateur n’ayant aucunes attaches sérieuses et reconnues dans ce village que nos ancêtres ont fondé dans la communion, l’unité et la paix.

Ce Monsieur dont je m’abstiendrai de citer le nom mais qui se reconnaîtra, a toujours été aux abonnés absents quand  Mbeuleukhé avait besoin de ses fils et filles ou sympatisants éparpillés de par le monde. Pourtant sa position de président d’une grande association de commerçants au Sénégal le prédisposait à œuvrait pour le développement local de la commune nouvellement créée. Au contraire, il a investi le champ politique avec l’objectif de déboulonner un vieux baobab, porte-étendard du village, qui a pourtant fait des réalisations visibles à Mbeuleukhé et même dans le reste du Djoloff. Comment quelqu’un qui a laissé son village peut-il développer le nôtre ?

A part sa participation relative au Gamou annuel de Mbeuleukhé, ce commerçant à la langue fielleuse n’a jamais soutenu une cause ou une action collective majeure pour les populations de Mbeuleukhé. A titre d’exemple, l’Association des Elèves et Etudiants de Mbeuleukhé plus connue sous le nom AEERM a subi le dilatoire de cette homme qui promet toujours mais qui ne fait jamais. Depuis sa création en 2008, toutes les demandes de soutien que l’association lui a adressées pour sa participation aux cinq éditions des journées médicales de Mbeuleukhé n’ont jamais connues de suites favorables. Comment quelqu’un qui veut développer un village peut-il refuser d’aider sa jeunesse estudiantine, ses forces vives qui doivent porter son projet de développement ?

Dans le cadre du RAM, aujourd’hui politisé, le projet d’ambulance à fait l’objet d’une quête à l’endroit de tous les ressortissants du Djoloff. Le nom de ce commerçant n’a été cité nulle part parmi les donateurs. La même association qui avait initié depuis 2009 le projet « un élève de Mbeuleukhé, un cartable »  n’a jamais reçu un soutien de lui jusqu’en 2011.

Si aujourd’hui, ce monsieur casse sa tirelire à tout va, ce n’est point pour développer Mbeuleukhé mais surement pour acheter la conscience des électeurs et imposer aux habitants de Mbeuleukhé une vision et une façon de faire qui n’est pas la leure. Et nous ne pouvons que nous indigner du fait que les apéristes de Mbeuleukhé, à en croire la tête de liste majoritaire de l’APR, se réunissent depuis un an chez lui à Dakar pour dessiner l’avenir de notre cher village. C’est le spectre du partage de l’Afrique en 1885 à Berlin qui nous guette. J’invite la population de Mbeuleukhé à dire non face à ce danger qui frappe à nos portes et qui est un facteur d’un déséquilibre social dans notre chère commune.

Depuis le début de semaine, ce commerçant était à Mbeuleukhé pour faire du porte à porte afin de recoller les morceaux d'un parti déjà divisé par des calculs et des combines abjects. En une semaine, il entrera dans plus de maisons de Mbeuleukhé qu’en 40 ans. Tout cela, à cause d’intérêts inavoués.

A toutes la population de Mbeuleukhé, aux autres qui nous aiment, je veux que mon message soit entendu et transmis à tous, de Kaolack à  Dakar, à Mbour, à Rufisque, Tamba ou partout ailleurs, dans les marchés de Pikine, au marché poisson de Kaolack. Si vous aimez Mbeuleukhé, je vous invite à ne pas vendre votre voix, votre vote.

J’aime trop mon village. Je souffre de le voir détruit par un commerçant véreux aveuglé par la recherche des intérêts égoïstes.

Mandiaye Niang

mandiayeniang78@gmail.com

 

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here