La Conférence des parties, intitulée cette année Cop22 a levé ses rideaux depuis le 7 novembre dernier en terre marocaine. A Marrakech où se tient la rencontre internationale qui porte sur l’environnement, un an après l’Accord de Paris sur le Climat, le Sénégal a organisé son deuxième Side-event (manifestation parallèle) axé sur l’agriculture et l’élevage.
Au cours de ce panel placé sous la haute autorité de Mme Ramatoulaye Dieng Ndiaye, la Secrétaire général du ministère en charge de l’Environnement et du Développement durable (Medd), et modéré par Dr Macoumba Diouf, directeur de l’Horticulture, les participants ont rappelé l’urgence et l’importance de capter les Fonds verts climat pour le financement de ces politiques.
Dr Ousmane Ndiaye a présenté des scenarii climatiques à l’horizon 2050. Il ressort de ses modèles que la température va augmenter de 1.13° à 1.8° contrairement à la pluviométrie qui va diminuer de 10 à 89 mm. Afin de renforcer la résilience, il faut mettre en place des stratégies d’adaptation et d’atténuation, a-t-il suggéré ce jeudi 11 novembre 2016, selon un document du Medd envoyé à Seneweb.
Lorsque ce fut son tour, Bounama Dièye de le Direction de l’agriculture, par ailleurs Coordinateur de la plateforme Ccasa a fait une présentation sur l’Agriculture intelligente face au climat (Aic). Ce fut l’occasion pour lui, de rappeler les bonnes pratiques agricoles d’adaptation et d’atténuation pour garantir une sécurité alimentaire durable, ce qui est l’orientation du Pracas (Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise) et de la contribution déterminée au niveau national.
Dr Yacine Badiane Ndour de l’Isra (Institut sénégalais de recherches agricoles) a, dans son intervention, rappelé les effets et impacts des changements climatiques en agriculture et sécurité alimentaire. Elle a partagé les résultats de recherche qui méritent d’être mis à l’échelle nationale pour renforcer la résilience des producteurs.
Du nombre des panélistes de cette rencontre, Lamine Samaké de l’Ipar (Initiative prospective agricole et rurale) a mis l’accent sur les résultats de l’Etude de la vulnérabilité des écosystèmes agricoles dans le département de Nioro. Il n’a pas manqué de présenter des solutions adaptées avant de proposer des recommandations idoines. Mais il faudra noter, que ce panel sur l’agriculture a enregistré la participation des membres de la délégation sénégalaise ainsi que celle des invités, experts et techniciens des autres délégations. Lesquels étaient venu s’enquérir des actions en cours au Sénégal sur l’adaptation et l’atténuation au changement climatique.
Au même moment, se tenait parallèlement, la cérémonie de signature d’une convention entre le ministre Sénégalais de l’Environnement (Medd) et les autorités de l’Agence française de développement (Afd).
Abdoulaye Bibi Baldé a salué, à cette occasion, ladite convention qui, entre autres, constitue «une véritable opportunité de partage de savoir faire et de mobilisation des acteurs autour de ce défi de loger la population urbaine grandissante. (…). Nous comptons aussi et surtout sur cette initiative pour nous aider à mobiliser les financements et les technologies», a-t-il dit.