L’évolution de l’humanité a toujours été marquée par une recherche constante de l’épanouissement de l’homme à travers les libertés et les droits de ce dernier.
La révolution inspirée par l’Almamy SOULEYMANE BALL, la révolution américaine de 1776 conduite par BENJAMIN FRANCKLIN et THOMAS JEFFERSON, la révolution française de 1789, les nombreuses réflexions de JEAN JACQUES ROUSSEAU et de MONTESQUIEU, les guerres de résistance en Afrique sont autant d’actes épars mais qui ont un dénominateur commun: la conquête de la liberté.
Cet effort soutenu a fini par engendrer un paradigme nouveau qu’est la democratie fortement ancrée dans toutes les constitutions de la plupart des états modernes. Cette democratie se veut à la fois politique et économique à travers une bonne gouvernance des affaires publiques.
La lecture de son application au Senegal fait étalage d’un certain nombre de derives.
En effet, parlant de l’APR, c’est avec amertume que nous constatons un parti continuellement non structuré, un parti qui ne demande l’opinion de ses militants de base que pour des élections, un parti dont le directoire se détache complètement de sa base, un parti qui ressemble à un TRUST américain où le militantisme se mesure à travers le pouvoir de l’argent. Ce militant n’est utilisé que pour élire des gens. Son avis n’est souhaité ni au sein de la direction du parti encore moins à la gestion des affaires de l’Etat. Mais la lecture de la politique de 2000 à 2012 doit éveiller le président Macky sur deux faits : l’argent ne maintient pas au pouvoir et le peuple est très averti.
Le camarade Macky doit se ressaisir car, en dépit de ces directives pour ces élections du haut conseil, ces relais ont refaçonné l’idée à leur profit et c’est la riposte partout. A Linguère par exemple aucun dialogue inclusif avec les conseillers et les responsables de l’APR n’a été fait : c’est un forcing voilé comme c’était le cas durant les locales. Malheureusement la responsabilité incombe au seul président du parti car étant la seule personne élue au sein du parti.
A ce niveau l’idée de création de collèges politiques de 50 à 60 membres par commune pour maintenir l’APR en lambeaux dans une unité homogène, parait nécessaire. Ces collèges seront dirigés par des coordonnateurs d’une durée de un an non renouvelable et ceci jusqu’aux élections de 2019 : cette rotativité va calmer tous les militants qui réapprendront à partager et à discuter ensemble.
Au plan de la gouvernance économique, le PSE est certes très ambitieux mais ses investissements ne sont pas en phase avec la priorité des populations.
En effet, avec 9 millions de jeunes de moins de 34 ans ( source pse 2014), des terres plates et fertiles, tout semble être prêt pour investir concrètement l’Agriculture en aménageant dans chaque commune une superficie de 1 km2 pilotée par l’Etat, les collectivités locales et les partenaires nationaux ( entrepreneurs, coopératives agricoles , GPF, GIE). Ces 500 fermes au coût unitaire de 300 millions dotées de forages seront consacrées à l’agriculture, au maraîchage, à l’élevage de la volaille, à l’embouche bovine etc… Elles pourront employer 50000 personnes et participeront à fixer les populations rurales à lutter contre la malnutrition en zone rurale et à développer certaines communes sans ressources. Ce montant d’investissement cumulé de 150 milliards, soit le 1/3 du coût de construction d’une autoroute semble très réaliste. Inutile de dire que les autoroutes promises sont moins urgentes et plus chères que ces fermes. N’est-il pas absurde de promettre des autoroutes alors que depuis plus d’un an la simple réfection de la route Dahra Linguère pose encore des problèmes.
S’agissant des investissements par localité, le PSE a fait dérogation à l’optimum de localisation en oubliant le département de Linguère fortement pastorale en boucherie, fermes pastorales, écoles d’élevage, en unité de transformation laitière et d’usine de fabrication d’aliments de bétail. Aucun membre de cette localité qui a une vision pour l’élevage ne peut comprendre une telle option. La balle est encore dans le camp des conseillers du Président de la république.
Au demeurant en militant engagé pour l’APR et pour la république je pose ces quelques réflexions et je continuerai à le faire pour qu’un jour les autorités acceptent de voir ce que le peuple souverain attend de ce régime, pour que vivent la démocratie au sein de l’APR et une bonne orientation des investissements économiques.
TALLA BA APR DAHRA

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