Les produits pétroliers ont enregistré, ce week-end une hausse avec notamment le gasoil qui passe de 721 à 789 francs Cfa, soit 9% d’augmentation et le supercarburant qui enregistre une hausse de 7,7% passant de 783 francs Cfa à 843 francs Cfa, le litre, a appris l’APS auprès du ministère en charge de ce secteur.

« Ces augmentations concernent aussi le gaz butane dont l’emballage du 6 kg, le plus consommé est vendu à 3790 francs Cfa contre 3655 francs Cfa (+3%) et le 9 kg à 5640 francs Cfa contre 5440 francs Cfa (+¨3,7%) », indique Abdoulaye Guèye, le secrétaire permanent du Comité national des hydrocarbures (Cnh), cité dans un document du ministère des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l’Energie.

« Ces réajustements étaient nécessaires à la suite de l’augmentation du prix du pétrole avec un baril moyen à 117 dollars américains », a dit M. Guéye, selon la même source.

Le président de la République, Maître Abdoulaye Wade avait, le 19 mars dernier, décidé de bloquer les prix au consommateur de tous les produits pétroliers à leurs niveaux, en demandant l’abandon d’une partie, estimée entre 25 et 30 % de la TVA de l’Etat.

M. Guèye a indiqué que le 19 mars dernier, lorsque le baril avait affiché 110 dollars, « nous devions enregistrer une hausse de tous les produits pétroliers, notamment le super à 825 francs Cfa et le gasoil à 764 francs Cfa, mais le gouvernement avait bloqué les prix à leur niveau du 19 février 2011 ».

« Dans un secteur aussi stratégique que celui des hydrocarbures avec la volatilité très importante que nous connaissons dans les cours de ces produits, il est difficile de continuer à bloquer leurs prix pendant plus de deux mois », a-t-il indiqué.

Il a ajouté : « Ce blocage pourrait entraîner un dysfonctionnement dans la viabilité économique de ce sous secteur. C’est la raison pour laquelle nous revenons à la pratique normale qui consiste à appliquer la vérité des prix ».

Expliquant les raisons de cette hausse, il a souligné que « la demande du pétrole est de plus en plus croissante surtout avec les problèmes enregistrés dans le nucléaire. Le pétrole étant de plus en plus rare, l’offre ne suit pas la demande », rapporte le texte.

En plus de ces deux fondamentaux (la demande et l’offre), Abdoulaye Guèye indique que « le facteur géopolitique marqué par les tensions dans certains pays producteurs du pétrole, fait que les prix ont tendance à augmenter ».

 

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