Un drame familial défraie depuis le jour de le tabaski la chronique dans le département de linguere, plus précisément à Yitti, un village situé dans la communauté rurale d’Ouarkhokh.Samba Ba, un sexagénaire (60ans) et chef de village de la localité a fusillé son fils aîné(Moussa Ba) qui a succombé des suites de ses blessures. Le père est arrêté et défère au parquet de Louga.

Les populations de Yitti sont dans le désarroi total et restent toujours sous ce choc. L’on ne sait pas quel esprit maléfique a frappé la famille des Ba. Le jour de la tabaski, le chef de village a tué son fils aîné avant de se livrer aux éléments de la gendarmerie de Linguère. Selon les informations émanant du commandant de la brigade de Linguère, Moussa Ba et son jeune frère Daouda Ba  étaient partis après le déjeuner, rendre visite à des parents comme on a l’habitude de le faire le jour de la fête de tabaski. Quelques temps après la victime, Moussa Ba est revenu sur ses pas pour s’enquérir de la situation de sa maison. C’est ainsi qu’il s’est rendu compte que sa femme, Coumba Ba qui était partie faire la même chose n’était pas encore revenue à la maison. Sorti de ses gongs, il part à la hâte à la recherche de son épouse vers vingt deux heures. Une demi-heure après, ils se sont croisés à quelques encablures de leur demeure. Très remonté, Moussa Ba rappela à sa femme qu’il l’avait interdit de rentrer à des heures tardives. La colère monte, la tension est à son maximum. Ne se maitrisant plus, Moussa Ba décide de corriger sa femme après un échange de propos déplacés. Coumba Ba prend la clé des champs avant de se refugier dans la case de sa belle-mère. Son mari continue à le roua de coups violents. Ne pouvant plus supporter cette douleur, la fugitive (sa femme) est partie chercher refuge à nouveau dans la chambre de son beau-père, Samba Ba. Ce dernier sur le lit, un peu souffrant, ordonna à son fils d’arrêter de battre sa femme. Ce que ne voulait pas entendre Moussa Ba qui ignorait qu’il avait rendez-vous avec la mort. Malgré son état de souffrance, le vieux Samba Ba vient en rescousse à sa belle-fille, Coumba Ba. Ainsi, il a pris son pistolet qu’il avait gardé par devers lui avant de demander encore son fils d’arrêter de bastonner sa femme. Le coup de fusil est pari par inadvertance et l’irréparable s’est produit. La victime a reçu la balle à bout portant ainsi sa carotide est atteinte. Il baigna d’abord dans une marre de sang avant de rendre l’âme. Cette mort cruelle constitue un gros dégât pour cette famille des Ba qui comptait beaucoup sur Moussa Ba car il assurait en même temps les travaux champêtres et la surveillance du bétail. Etant conscient de la gravité de son erreur fatale, Samba Ba est allé directement à la gendarmerie de Linguère sans perdre une seconde pour se mettre à la disposition des enquêteurs. Mis au parfum, les hommes de la tenue bleue sous la houlette de l’adjudant-chef Abdoulaye Ndiaye qui étaient au moment du meutre à Barkédji pour des besoins de sécurité des populations, ont rallié automatiquement le village de Yitti en compagnie du médecin-chef du district sanitaire de Linguère. Apres le constat, le corps sans vie est conduit à la morgue de l’hôpital Maguette Lo de Linguère avant d’être inhumé plus tard sur instruction du Procureur de la région. Le  meurtrier Samba Ba, lui est déféré au parquet de Louga .

Massamba Ndiaye

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