Les axes routières Linguère / Louga et Linguère / Touba causent beaucoup de difficultés aux usagers du fait de leur état de détérioration très avancé. Les populations qui en souffrent énormément demandent leur réhabilitation.

Les axes routières Linguère / Louga et Linguère / Touba causent beaucoup de difficultés aux usagers du fait de leur état de détérioration très avancé. Les populations qui en souffrent énormément demandent leur réhabilitation.

Pour rallier la ville sainte de Touba ou la capitale régionale de Louga ; les populations du Djoloff font véritablement le parcours du combattant. Les deux axes Linguère / Louga et Linguère / Touba longues respectivement de 120 et 130 kilomètres sont dans un état lamentable. La défectuosité de ces routes a fini de causer beaucoup de désagréments aux populations qui les empruntent quotidiennement. Elles sont parsemées de nids de poules avec l'absence notoire de panneaux de signalisation occasionnant des accidents mortels. Les chauffeurs subissent le plus les affres de cette souffrance dans la mesure où, au retour de chaque voyage ils sont obligés de débourser beaucoup d'argent pour entretenir et réparer leurs voitures. , affirme un chauffeur. Certains qui ne peuvent plus supporter ces charges supplémentaires garent tout simplement leur véhicule ou changent d’itinéraire. Les transporteurs qui, jadis assuraient la liaison Dakar / Linguère ont tendance aujourd'hui à s'arrêter à Dahra Djolof parce que ne pouvant plus continuer  ou craignant  la  détérioration  de leur moteur. Cette situation fait que les clients qui ont  la malchance d'arriver  tard  à Dahra poirotent sur la  route à la recherche  de voiture qui pourrait les acheminer sur Linguère. A défaut ils passent la nuit dans cette ville et souvent à la gare routière sous la belle étoile.

L'affaire est d'autant plus grave car les malades, surtout les femmes en travail qui sont évacuées au niveau des hôpitaux de Touba ou Louga perdent souvent la vie en cours de route. Certaines personnes arrivent jusqu’ à  renoncer   leur voyage  préférant  régler  leurs affaires par voie téléphonique pour éviter  le déplacement  périlleux.

La population du Djolof qui en souffre et qui se lamente quotidiennement fait de la réhabilitation de ces routes une priorité.

Face  à cette situation  désastreuse   les autorités  n'ont jusque-là manifesté une volonté de satisfaire cette vieille doléance.

Mamadou Mangane

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