L’obscurité menace de se dissoudre sur l’élevage, l’une des essentielles activités de développement des djolof djolof.Ce secteur ô combien important pour la survie de la localité. Aujourd’hui , l’élevage est confronté dans le département de Linguère à d’énormes difficultés qui ont pour nom : vieillissement et assèchement de la plupart des points d’eau, la mauvaise pluviométrie,disparition avancée du tapis herbacé, des feux de brousse récurrents, la liste est loin d’être terminée.
Alors, au regard de tous les maux cités, il urge au côté de l’Etat du Sénégal de prendre une batterie de mesures adéquates pour stopper ces difficultés qui l’écrase la majorité de la population évoluant dans le domaine élevage.
L’élevage est sur une courbe descendante dans le Djoloff. Ce secteur longtemps resté et constitué la fierté de toute la population du Ferlo est en état d’agonie.
D’autres problèmes surgissent notamment la rareté de points d’eau pour ne pas dire l’insuffisance du liquide précieux, la cherté des aliments du bétail, l’absence de mesures d’accompagnement au niveau des éleveurs, manque d’éducation pastorale.
De nos jours avec la vigilance des brigades de gendarmerie de Dahra et de Linguère le vol de bétail ne devient plus chose fréquente dans le milieu. Cependant s’ajoute la courbe rouge : faible pluiviométrie, tarissemernt des puits. Ainsi l’élevage devient un secteur économique qui va de ùal e, pis dans le djoloff où les éleveurs composés pour la plupart de peuls et de sérères ont un seul refuge : la transhumance, un phénomène qui est entrain de prendre des proportions inquiétantes.
Toutefois les éleveurs préconisent un financement de projets dans le secteur gage de le rendre plus opérationnel pour mieux faire face aux difficultés. Autres doléances à ne pas oublier ; l’amélioration des races animales, cela recommande des équipements performants et efficaces au Centre de Recherche Zootechnique de Dahra 'CRZ) de même qu’au Ranch de Dolly pour la formation des généticiens, des océanographes, des zootechniciens chez certains éleveurs moins avertis.
Néanmoins, les populations inquiètes de redonner vie et envie à l’élevage, ne comptent pas s’arrêter par là. En effet ces dernières souhaitent l’installation d’une police en rurale avec des moyens qu’il faut pour enrayer dès que l’occasion se présente des cas de vols. Egallement elles ont demandé à l’Etat du Sénégal l’implantation d’un camp de sapeurs pompiers qui n’existe nulle part dans le Djoloff pour intervenir en cas de feux de brousse qui devient un phénomène répétitif dans le milieu surtout en cette veille de saison sêche.Tout récemment un feu s’est déclaré dans la localité causant la perte d’un certain nombre d’hectare de terre réduits en cendre, avec deux cases d’une concession brûlées selon des sources recueillies auprès des populations qui en ont marre de ces feux de brousse qui font perdre beaucoup d’herbes qui constitue l’unique aliment de bétail dans la localité.
Bath Ndiaye