A une semaine de la Tabaski 2011, les populations du département de Linguère pour la plupart composée d’agriculteurs  alors (l’hivernage n’est pas rentable pour cette année)  sont entrain de rencontrer d’énormes difficultés pour s’acquitter d’un mouton de Tabaski. Rappelons  le à part la non rentabilité de l’hivernage 2011 dans bon nombre de localités du Djoloff,à cette difficulté s’ajoute la chèreté du mouton de Tabaski qui  coûte dans plusieurs points de ventes du milieu la somme de 35000f Cfa à 150.000F Cfa voire même 250.000 F Cfa au grand malheur des goorgoorlus qui n’ont rien pour avoir un mouton le jour de la fête de l’Aidel Kabir.Aujourd’hui,certains paysans pour avoir le mouton ,sont obligés de bazarder leurs graines d’arachide dans les marchés du Djoloff,à tout cela à des prix bas. Comme leur malheur ne jamais seul en ce moment chez les agriculteurs du Djoloff, à car en dehors des problèmes pour  trouver un mouton de Tabaski, existent encore d’autres difficultées notamment l’habillement, les provisions (pomme de terre, oignon, piment, huile,…) qui sont là avec la hausse des prix des denrées de consommation. En tout cas si la situation continue ainsi, l’on pourrait assister à une Tabaski difficile dans certaines concessions de la localité malgré eux.En effet, les  vendeurs de tissus « ganila et autres » peuvent déchanter car les clients sont vides d’argent. Le moins que l’on puisse dire la Tabaski 2011 s’annonce déjà difficile chez les chefs de ménages qui ne savent plus à quelle direction se fier pour régler leurs problèmes. Mais néanmoins, les préparatifs de Tabaski vont bon train dans les marchés et points de ventes de moutons. Des moutons y en a au Djolof, mais l’argent fait défaut.

Bath Ndiaye

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