Dans le communiqué de la dernière réunion du Conseil des ministres, il a été adopté un projet de loi de finances rectificative (LFR2) de 2014, la dernière de l’année budgétaire, qui sera incessamment déposé à l’Assemblée nationale. Selon «Enquête», par cette loi des Finances rectificative, l’État veut trouver une enveloppe consistante pour éponger les arriérés des bourses dues aux étudiants et sécuriser par la même occasion le paiement de ces bourses dont le retard chauffe toujours l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
D’ailleurs, il y a quelques jours, le ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, promettait qu’il n’y aurait plus de retard dans le paiement des bourses. Notons que selon des chiffres officiels de l’État, les bourses nationales étaient de 12 milliards de francs Cfa en 2008, compte non tenu des 5 milliards de crédits additionnels. Elles vont bondir pour atteindre 28 milliards (avec 13,7 milliards en crédits additionnels), en 2014. Pour les bourses étrangères, elles sont estimées à 7 milliards de francs Cfa. Cette loi des Finances rectificative servira également, selon «Enquête» à épurer la dette due aux hôpitaux, dette contractée du fait du système du plan Sésame instauré par le Président Wade.