Conduite en état d’ébriété, délit de fuite, blessures volontaires et dommages à la propriété d’autrui. Tels sont les délits pour lesquels Pape Alé Niang a été convoqué mardi dernier par le juge correctionnel. Malgré l’heure tardive de l’audience, la partie civile Abdoulaye Diallo, un citoyen Guinéen, a comparu. Sur les deux premiers chefs d’inculpation, l’animateur de l’émission « ça me dit mag » sur la 2Stv a dégagé en touche. Selon Pape Alé Niang, il n’était pas ivre du tout. C’est d’ailleurs parce qu’il était lucide qu’il a posé tous les actes qui ont suivi l’accident, comme par exemple aller de son propre chef au commissariat du Point E, en compagnie de deux étudiants témoins de l’accident. Une version contredite par la victime Abdoulaye Diallo.
Selon ce dernier, le journaliste de la 2Stv avait trop levé le coude. D’ailleurs, il revenait de « just 4 U » aux environs de 3 heures du matin, pour emprunter le couloir de la mort de l’Ucad. Ces informations, il dit les tenir d’un taximan qui était présent sur les lieux. Selon « l’As » le Guinéen a également déclaré au juge que Pape Alé allait s’enfuir n’eût été l’intervention d’un vigile qui l’a retenu. Et pour se tirer d’affaire, il lui a proposé de l’argent. Ce qu’il a refusé. Pour la réparation de son préjudice, il réclame 650.000 francs. L’avocat de la défense Me Pape Jean Sèye a plaidé la clémence pour les délits de blessures volontaires et dommages à la propriété d’autrui. S’agissant de la conduite en état d’ivresse et du délit de fuite, il a demandé la relaxe. Le journaliste sera fixé sur son sort le 10 juin prochain.