Le bureau du MEER national et les coordonnateurs départementaux et régionaux, ont tenu un communiqué de presse au siège de l’APR, sur la VDN, le lundi 2 juin 2014.Le porte-parole, Moussa Sow, a adressé des remerciements aux étudiants qui ont répondu à l’appel, « permettez d’abord de remercier tous ceux et toutes celles qui ont bien voulu répondre à l’invitation solennelle du bureau du MEER national. En effet, la conférence de presse de ce jour est la suite logique des événements qui se sont produits depuis le mouvement d’humeur des étudiants dans toutes les universités Sénégalaises. Déjà, le 25 mai dernier, le bureau du MEER a tenu une conférence de presse, pour donner son point de vue sur la situation d’ensemble qui prévaut dans nos campus sociaux et pédagogiques ».
Monsieur Sow a précisé que pour lever toute équivoque, le bureau du MEER national tient à préciser que le MEER reste arcbouté sur les idéaux de solidarité de travail et de dignité qu’incarnent le Président de l’Alliance Pour la République (APR). A cet effet, ajoute-t-il, le bureau du MEER félicite le Président de la République et son Gouvernement d’avoir pris à bras le corps la situation des étudiants. « Nous restons convaincus que le Président de la République, lui-même produit de l’université sénégalaise, maîtrise très bien le secteur universitaire de son pays. C’est pourquoi d’ailleurs, dès sa prise de fonction, il a fait appel aux Sénégalais de toute obédience pour trouver des solutions aux maux dont souffrent nos universités depuis des décennies » rencherit-il, avant de féliciter pour la réforme universitaire qu’il a initiée avec son gouvernement. « Il est vrai que toute réforme entraîne de facto un changement de gestion et de comportement. C’est le lieu de considérer les incompréhensions notées dans le cadre du retard du paiement des bourses comme inhérentes dans toute gestion qui nous mène vers l’efficience. Depuis le 26 Mai 2014, le gouvernement s’est attelé à payer les bourses aux ayants droits tout en tenant un langage de vérité à la population estudiantine dit-il.
Il a encouragé le ministre de l’enseignement supérieur dans sa politique d’apaisement tout en invitant ses camarades étudiants de savoir raison gardée.
Selon lui, c’est le lieu de condamner les actes de violences et les saccages perpétrés au niveau du campus social. Il a considéré que l’étudiant qui sera le cadre de demain, doit avoir une relation responsable avec le bien public car sa mission est de le préserver. Il a salué l’esprit de dépassement des gouvernants responsables car, après avoir arrêté plus d’une vingt de grévistes, la justice Sénégalaise en toute responsabilité, a jugé nécessaire de pardonner nos camarades afin de les permettre de continuer leur formation académique.
« La vision du Président de la République dans le domaine de l’éducation en général et celui de l’enseignement supérieur en particulier ne souffre d’aucune incohérence. N’est-ce pas lui qui a préconisé l’école de la deuxième chance ? Notre régime est et restera le défenseur de l’école et des universités sénégalaises car nous restons convaincus que pour réaliser le Plan Sénégal Emergent, nous devrions avoir des cadres bien formés qui porteront ce projet ambitieux. » déclare-t-il.
Il a supplié ses camarades, de refuser de tomber dans le piège des opposants aigris , dit-il, qui pensent qu’à mettre le feu sur le pays ,car ayant la nostalgie du pouvoir. « Aujourd’hui plus qu’hier, nous ne donnerons pas l’occasion aux mauvais perdants de semer le doute dans l’esprit de nos concitoyens. Nous défendrons le Président de la République pour la réalisation de son ambitieux programme pour le Sénégal. Conscients des mutations importantes à réaliser pour les étudiants, le Président a un programme ambitieux dans le cadre de l’enseignement supérieur. Outre l’université virtuelle qui vient d’être créée, le gouvernement ambitionne la création de plusieurs universités à travers le pays UCAD. Déjà, dans plusieurs régions, des Centres de Recherches et d’Essais sont expérimentés. Ces centres permettront aux étudiants de rester dans leur région respective tout en disposant des outils nécessaires pour leur formation académique.» soutient-il.
Il a jeté des pierres dans le jardin de la coordinatrice nationale, Thérèse Faye Diouf, « Chers étudiants, hormis les efforts louables que fait le ministère de l’enseignement supérieur, nous pensons que la coordonnatrice nationale du MEER n’a pas fait le travail politique nécessaire pour éviter toute cette situation fâcheuse. Nous pensons que le Président n’a pas les bonnes informations politiques au niveau des universités. C’est le moment de mettre la fameuse coordonnatrice devant ses responsabilités historiques. Les étudiants membres du MEER ne comprennent pas l’attitude de Madame la directrice qui, consciente de son incapacité et de son indisponibilité, se donne le malin plaisir de jouer au dilatoire pour nous taxer de non crédible et d’illégitime pour parler au nom du MEER ». C’est pourquoi nous comprenons aisément son système de gestion clanique qui malheureusement a mené le MEER et les universités dans cette situation malheureuse.
Etant par procuration la personne morale du MEER, elle a déserté le campus tout en ignorant son rôle avant-gardiste de défenseur et porte-parole des étudiants. C’est la raison pour laquelle, elle fournit des informations biaisées au Président de la République sur la situation des universités.
Pensant peut être qu’elle peut contrôler les universités depuis le toit de sa case des tout-petits sans impliquer le bureau national du MEER et les coordonnateurs des MEER départementaux et régionaux, elle a vu son entreprise infructueuse. C’est la raison pour laquelle nous l’appelons à la raison car une entreprise solitaire est toujours vouée à l’échec.
C’est l’occasion pour nous de réitérer notre appel au Président du Parti pour lui dire qu’elle doit quitter l’enceinte de façon officielle. Les camarades du MEER ne veulent pas voir que le mouvement qu’ils ont vu naitre demeurer dans cette situation d’inertie. Nous pensons que si notre Président nous reçoit, il aura toutes les bonnes informations et par conséquent, il prendra des mesures nécessaires pour changer définitivement cette situation regrettable.
Le bureau du MEER national et les coordonnateurs des MEER départementaux et régionaux
Masse Ndiaye
