Le président de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) s’est réjoui du choix porté sur Daouda Mine comme président de la Commission de la Carte nationale de la presse et de validation des acquis de l’expérience. Ibrahima Lissa Faye joint par Dakaractu au téléphone, a peint le nouveau président de ladite commission sous les traits d’un « professionnel chevronné jouissant de l’estime et de la confiance de ses confrères. »
« Je suivais les travaux. Et je puis dire que Daouda qui a été choisi pour présider la Commission est un professionnel chevronné. Il a donc toute la confiance et l’estime des acteurs de la presse en ligne qui l’ont désigné pour vraiment représenter l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) dans cette commission-là. C’est Appel qui l’a choisi pour qu’il soit membre de cette commission », a confié M. Faye.
Mais ce dernier, au cours de l’entretien téléphonique qu’il accordé à la rédaction, a dévoilé quelques attentes de l’Appel. « Les attentes de l’Appel sont : que cette commission joue son rôle ; que tout journaliste qui présente un dossier valable avec tous les critères édictés dans le Code de la presse puisse avoir sa carte ; que, cette fois, ces cartes ne tombent pas entre les mains de commerçantes, d’aventuriers ou en tous cas de chasseurs de prime. Et que ladite carte nationale revienne exclusivement aux journalistes et qui sont reconnus comme tel. C’est vraiment cela nos attentes. »
En ce sens, il a annoncé la volonté de la structure qu’il dirige d’aller prêter main forte à M. Mine. « De toutes les façons nous (Appel) allons l’encourager et surtout l’accompagner dans sa mission pour que demain, il puisse en âme et conscience, et surtout en toute sérénité faire ce qu’il a à faire. »
Le président de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne, forte de 53 sites d’information, a aussi donné certaines indications sur la situation des journalistes ayant quitté les rédactions au profit des agences nationales, direction ou ministères. « Les personnes qui ont quitté la presse et qui sont dans d’autres structures, celles-là auront des cartes nationales sur lesquelles il est mentionné qu’elles sont en détachement. Comme ça on saura que provisoirement le détenteur d’un tel document n’est plus dans la presse. »