Deux semaines après l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation arachidière, ce n’est pas encore le grand rush ni dans les marchés hebdomadaires encore moins chez les opérateurs économiques. Les ‘’gorgolou’’ préfèrent se rendre à Touba pour écouler leurs produits, plutôt que de recevoir des bons qui seront impayés certainement comme jadis.

Lancée depuis le 1er décembre 2017, la campagne de commercialisation arachidière a du mal à s’installer dans la commune de Linguère, située dans la zone silvo-pastorale. Un retard accusé à cause de la passivité de L’Etat qui ne fait presque absolument rien pour épauler ces ‘’Gorgolou’’, qui totalement découragés, exportent leurs récoltes dans les pays de la sous-région afin de les écouler sans difficulté.

Selon Pape CISSE, un cultivateur au bout de ses nerfs, rencontré sur place, les cultivateurs ne savent plus à quel saint se vouer. Ils ont dépensé toutes leurs économies pour des semences dont la qualité laisse à désirer ; et aujourd’hui, ils peinent à trouver des acquéreurs. Il y a une fuite de responsabilité de l’Etat qui tarde trop à décanter cette situation infernale.

Selon toujours lui, les gens nous tympanisent du ‘’PSE’’, alors qu’ils sont incapables d’acquérir les récoltes des paysans. C’est pourquoi d’ailleurs, moult paysans se lancent dans la récolte du melon, du maïs ou du ‘’niébé’’ pour subvenir rapidement à leurs besoins.

Le site djolofdjolof.net est allé à la rencontre d’un opérateur économique, Mr SOW qui est dépassé par la situation chaotique. Le constat est amer, la coopérative n’a plus un sou disponible pour la commercialisation après deux semaines seulement de campagne.

Masse NDIAYE( la bouche des sans bouche)

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