Sa sortie dans la presse pour dénoncer un trafic de stupéfiants qui aurait lieu dans la police sénégalaise pourrait être préjudiciable au Commissaire Cheikhna Keita, par ailleurs ancien directeur de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants. Mais d’après l’As, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle ne peut être sanctionné que par le Président Macky Sall.

Dans un rapport transmis au ministre de l’Intérieur et publié par nos confrères du journal Le Quotidien, le commissaire Cheikhna Cheikh Sabdou Keïta accuse l’ancien directeur de l’Ocrtis et actuel Directeur général de la sureté nationale (Dgsn), Abdoulaye Niang d’avoir trempé dans le trafic de drogue. Une sortie médiatique qui peut lui porter préjudice et qui peut conduire à sa radiation du corps de la Police.

Mais si tel devait être le cas, il appartiendra au Président de la République, et seulement à lui, de lui délivrer le carton rouge. Mais avant cela, précise le quotidien l'As lu par Setal.net, le chef de l’Etat devra s’imprégner de l’affaire dont les tenants et les aboutissants sont en cours d’élucidation par la direction de l’Inspection des services de sécurité (Diss).

Une fois l’enquêté terminée, le rapport sera déposé sur le bureau du Ministre de l’Intérieur qui, selon l’As va mettre en place un Conseil d’enquête s’il est convaincu qu’il y a faute. C’est devant ce conseil composé de 5 membres que le mis en cause sera « jugé ».

À la fin, le président fait un rapport et propose une sanction au ministre de l’Intérieur. Mais comme ce dernier n’est pas habileté à sanctionner un commissaire de police, c’est au Président de la République de prendre cette décision. Ainsi, le mis en cause peut blâmé ou radié définitivement avec ou sans droit de pension.

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