Les anciens internationaux Mamadou Diallo et Cheikh Sidy Ba malgré leur optimisme émettent des réserves sur les chances de l’équipe nationale du Sénégal pour les phases finales de la 30e édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra du 17 janvier au 8 février prochain en Guinée Equatoriale. C’était à l’occasion du club de la presse qu’avait organisé l’Association nationale de la presse sportive (Anps), le samedi 10 janvier 2015, au stade Léopold Sédar Senghor.
L’ancien international Cheikh Sidy Ba tire la sonnette d’alarme afin que les poulains d’Alain Giresse ne confondent pas vitesse et précipitation pour les phases finales de la 30e édition de la Coupe d’Afrique des nations en Guinée équatoriale du 17 janvier au 08 février 2015.
« Quand j’attends certains joueurs dire qu’ils sont là pour gagner la Can, je me dis qu’ils sont en train de faire fausse route. La plupart d’entre eux sont à leur première Can, ils ne connaissent pas l’engouement d’une Can comme dépense physique, intellectuelle. C’est la réalité du terrain qui fera foi », a alerté Cheikh Sidy Ba qui place le Cameroun parmi les favoris.
« On ne peut s’absenter de la dernière Can et venir se porter favoris sur cette présente. Il faut y’aller par étape. Tous les matchs qu’on a joués, le Sénégal n’a pas dominé un de bout à bout. Le plus important c’est le premier match contre le Ghana, il faudrait que l’équipe se prépare en conséquence pour avoir un résultat positif », a-t-il indiqué.
« Le Sénégal a beaucoup de chances mais s’il veut aller loin dans cette compétition, il faut qu’il sorte au premier tour et gagner son match de quart de finale, je suis sûr qu’il va jouer en finale. Mais dès que tu perds ton premier match tu es dans la « merde ». Le premier match est important, ça permet de visionner le reste de la compétition », a martelé Mamadou Diallo, ancien international.
Par ailleurs, Cheikh Sidy Ba rappelle que « la Can est une compétition qui demande beaucoup d’énergie, d’abnégation, de courage et de morale. Le Sénégal n’est pas encore parmi les favoris, considérons-nous comme des outsiders. Et là nous pouvons renter dans la compétition sans pression. On a des joueurs qui sont physiquement prêts, qui sont dans les grands championnats, essayons de les mettre dans les meilleurs conditions pour qu’ils puissent entrer dans cette compétition avec une grande victoire contre le Ghana pour qu’ils nous ouvrent les portes de la qualification ».
Par Saër SY