L’APR, le parti du Président de la République doit il être compris comme la propriété même d’un homme à l’instar du PDS et de la plupart des partis politiques sénégalais ? C’est bien comme ça que ce parti rayonne en indiquant sa démarche patrimoniale consistant à laisser le Président désigner systématiquement les dirigeants aux postes stratégiques au mépris de la volonté des militantes et militantes, qui tiennent le parti et qui se donnent corps et âme pour garder un semblant d’unité par ces temps d’assauts répétés des opposants dans le jardin du pouvoir. On a beau être convaincu que le Président est le meilleur de l’heure pour le Sénégal, que la politique de développement menée
est la bonne, il demeure constant que l’APR reste dans un ancrage de désignation des élites sans qu’on en maitrise les règles du jeu. Ce n‘est assurément pas de la démocratie quand on sait que malgré tout, des règles du jeu démocratique avaient été mises en place pour permettre aux militants de choisir eux même leurs dirigeants. Il avait été question que le candidat ayant reçu le plus de parrainages des sections deviennent le remplaçant de Demba SOW au poste de Coordinateur. Des candidats ayant l’étoffe et la carrure avaient bien annoncé
leurs candidatures et demandé les soutiens de militantes et de militants des sections. On y comptait des gens valeureux comme Moise SARR, Talla DAFF, Baba DEME, Souleymane DIALLO, Lanssana Koïta ou encore Ousmane BOP, et ça c’était déjà critiquable, en soit puisque rien dans cette dynamique ne semblait laisser penser que des leaders politiques vivent dans les Provinces de France, mais c’était à peu près crédible. Par contre, vouloir nous résumer le compétences supérieures du parti à Badou Sow ou Hamet SARR est une insulte pour notre conscience et à notre intelligence, et je pèse bien mes mots. J’avais fait une sortie dans cette période pour me prononcer sur ces dérives que nou n’accepterions plus et certains s’étaient trouvés très choqués par mes propos. Je réitère mon exaspération face à cette manière de fonctionner, qui est la preuve suffisante que l’APR refuse de grandir, s’enlise dans des considérations claniques pour ne pas dire ethniques, et qu’elle devra accepter de péricliter dès qu’on aura atteint l’objectif de réélire le Président Macky SALL. L’entretien du culte de l’insuffisance et de la médiocrité a assez duré. J’ai toujours en mémoire l’interpellation désobligeante de cet homme qui me toise dans une réunion en me
disant tu n’es pas un cadre du parti parce que je ne te connais pas alors que je suis le Président de la CCR. De quoi donner raison à tous les amis de la diaspora qui ne supportent pas que je puisse fréquenter ceux qu’ils nomment l’entourage incompétent du Président. Je ne m’étonne pas que dans ces conditions la DSE France puisse être confiée à Hameth SARR. On perpétue l’incompétence au lieu de changer de trajectoire, et je me désole vraiment que de gens comme le petit frère Cheikh Agne soient à la manœuvre dans ce genre de looping politique
ubuesque.
Malgré tout, ma conviction est qu’il faut que les chantiers continuent, que le chemin pris pour la réalisation du PSE ne souffre d’aucun ralentissement, encore moins, de coup d’arrêt préjudiciable à mon peuple, et je n‘ai confiance qu’en Macky SALL pour cela à l’heure ou j’écris ces lignes, mais je suis un esprit libre et je refuse l’hypocrisie du « tu es dedans tu la ferme ».
Or, si Hamet SARR est un militant de France des premiers jours, jumeau, ex ami, ou ami inséparable de Demba SOW, cela ne fait pas de lui une compétence à même de diriger le parti en France. Et s’il y’a d’autres règles, le militant que je suis souhaite les connaitre vite, sans quoi je vais devoir reconsidérer ma mission, dans le giron APR de France, ou dans APR tout court.
De la même façon que j’avais promis à Tekki de quitter la barque après les législatives de 2012, j’irais voir ailleurs, si je trouve des gens qui savent ce qu’ils veulent, mais surtout si je rencontre des élites qui sont capables de manager le collectif de manière participative et inclusive. Ce sont aujourd’hui les exigences de toutes les sociétés à l’heure des nouvelles technologies et de leurs corollaires d’informations rapides et massives. Je souffre déjà intensément de la déliquescence organisationnelle et des conditions dans lesquelles l’agenda de passage de la commission de révision s’est déroulé. J’en veux beaucoup à ces gens
qui ne tiennent jamais parole et qui doivent malgré tout assumer des rôles
d’excellence au dessus de nos têtes. Cette fois c’est la bourde de trop, et elle est
énorme, pernicieuse, insidieuse et dangereuse parce qu’elle porte en elle les
germes de toutes ces mauvaises choses dont notre parti se trouve accusé. C’est
du pilotage à vue, de l’amateurisme exacerbé, et le plus grave c’est que des gens se
permettent de tromper le Président sur leur popularité, leurs compétences et sur
leur capacité à diriger. Ils ne retiennent de ces choses, qu’une pole position de
nomination à des postes que jamais ils n’assumeront mais pour lesquels ils
n’entendent et n’attendent que les royalties associées. Trop, c’est trop !!!
Aux vaillants militants des provinces de France, sachez que vous ne comptez que
comme faire valoir malgré vos nuits blanches et votre détermination, vous
continuerez de payez chers vos billets de train pour des réunions à Paris,
auxquelles vous n’assisterez que partiellement si vous ne pouvez pas passer la nuit
à Paris et les décisions vous seront imposées parce que vous ne comptez que
pour justifier un quorum et justifier une inclusion des autres départements de
France. Je vous exhorte à prendre en charge vos ambitions d’inclusion et à refuser
d’être les moutons du parti, à forcer ce parti à marcher droit pour tous le monde,
sans quoi il faudrait croiser les bras et à laisser faire, ces gens d’Île de France qui
ont promis d’élire seul le Président de la République ; c’est le seul moyen de
forcer la DSE (zéro compte rendu, zéro rapport, tout dans le flou total) à nous
respecter. Trop, c’est trop !!!
Mêmes les récompenses politiques doivent être normées, et j’interpelle le premier
responsable de toute cette situation je veux nommer le Président de la
République lui-même, parce que même dans une mosquée, il ne sera jamais
question qu’un parfait analphabète dirige la prière, fut-il un illuminé ayant appris à
réciter deux versets, quand il y’a des imams en capacité de le faire qui maitrisent
parfaitement le Coran. Trop, c’est trop !!!
La charge de travail pour réparer ce genre d’hérésie est trop lourde pour moi, et
pour dire vrai l’envie me manque énormément d’essayer de lutter de l’intérieur
avec des gens dont le background culturel vole trop bas. De plus la plupart
d’entre eux ont acquis des postes qui dépassent de loin leur imaginaire et qui ont
fini par créer chez eux une condescendance et une insolente arrogance.
Je suis heureux de tout ce qui se fait dans notre section APR Ouest France que
nous avons bâtie avec joie et engagement. Nous continuons de rendre les services
qu’on peut aux sénégalais de l’ouest ce que nous avons toujours fait du reste
depuis plus d’un quart de siècle, et nous continuerons d’une manière ou d’une
autre tant que nous le pourrons. Mais qu’il soit clairement entendu que nous ne
comptons pas jouer aux fanfarons de qui que ce soit. Nous n’avons qu’une idole,
elle s’appelle « République du Sénégal », pour elle nous donnerons sans compter
et nous appuierons et marcherons avec ceux que nous croyons être les plus à
même de la mettre sur les rails de l’émergence et du développement. Wayé
guinarou kenn nénougnou. Nay leer. Trop, c’est trop !!!
Pape SARR
Duc de Diapal