La présente campagne électorale est plus meurtrière que celle de 2012. De 12 morts, on en est déjà à 22 en 2019. Ce bilan macabre, tiré par Walf Quotidien, est noté dans des accidents de circulation et dans des violences physiques suivies de mort d’homme. Huit accidents, 48 blessés et 33 arrestations ont été également dénombrés.

À Sédhiou, 4 gendarmes, qui devaient jalonner la route pour préparer l’arrivée de Macky Sall, ont péri dans un accident de la circulation, le 10 février dernier. En plus des quatre gendarmes tués, quatre civils ont péri durant la première semaine de campagne électorale à cause des « accidents de la route et de malaise fatal ».

Le chauffeur du professeur Coumba Ndoffène Diouf a, lui, perdu la vie dans un accident spectaculaire. Une responsable de Benno à Thilogne a eu un malaise alors qu’elle célébrait la venue de son leader de « Macky 2019 ». Le 8 février dernier, un véhicule de la caravane Idy2019 a eu un choc avec deux motos Jakarta tuant le conducteur de l’un des deux-roues.

Dans le Sud du pays, un militant de Sonko est mort dans un accident de la route survenu dans la nuit du mardi au mercredi dernier. Le 11 février dernier, deux personnes ont été tuées dans des affrontements entre militants du Pur et de Bby à Tambacounda.

Le 6 février dernier à Matam, une autre militante du président-candidat Macky Sall a été tuée dans un accident de la route. Et cela, compte non tenu de la mort d’un gendarme tué dans un accident de la route à Diamniadio. Une liste loin, hélas, d’être exhaustive.

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