L’impressionnant dispositif de sécurité installé aux alentours du cimetière musulman de la ville de Pikine n’a pas douché pour autant les ardeurs macabres des profanateurs des tombes. Ces derniers ont tenté à nouveau de commettre leur forfait. Sans succès. Le sommeil des morts a été encore troublé tard la nuit du mardi 25 octobre à 2h du matin au cimetière musulman de la ville de Pikine. Une effroyable bataille rangée à l’arme blanche a opposé des préposés à la surveillance dudit cimetière recrutés par la mairie de la localité à un groupe de cinq (5) individus malintentionnés armés de machettes. Un des agents de sécurité du nom de Moussa Sy a reçu un coup de coupe-coupe au poignet gauche.
Les vigiles Moussa Sy et Abdoulaye Nddiaye faisaient leur traditionnelle ronde nocturne lorsqu’ils ont aperçu la silhouette de cinq individus au cimetière. Nos sources soutiennent que l’un était perché sur le mur, les deux étaient dehors entre des épaves de voitures en train de faire le guet, tandis que les deux autres étaient à l’intérieur du cimetière armés de machettes.
Ainsi, les deux gardiens (la marie a recruté quatre non armés) activent leurs lampes torches et braquent aussitôt les faisceaux lumineux sur les visiteurs nocturnes. Ceux-ci paniquent, brandissent leurs machettes et décident d’en découdre avec les vigiles. Leurs trois autres compagnons sortent du bois et détalent comme des lapins.
Une violente altercation éclate alors entre les visiteurs indésirables du cimetière et les agents de sécurité dont le nommé Moussa Sy a été sabré au cours de la bataille rangée. Sachant que les vigiles sont déterminés à les appréhender, les supposés profanateurs battent en retraite, font le mur de clôture du cimetière et détalent en prenant la direction de la corniche du Technopole de Pikine. Les gardiens engagent la course-poursuite mais finissent par perdre les traces des présumés qui ont réussi à les semer à la faveur de l’obscurité.
Le vigile sabré a été conduit à l’hôpital de Pikine où il a reçu des soins médicaux. Il a rapporté avoir senti la blessure saignante à la machette par un des supposés profanateurs lorsqu’il a vu du sang suinter à grosses gouttes de son poignet gauche pendant la folle course-poursuite.
On renseigne que les visiteurs macabres se rendent souvent au cimetière soit pour faire des prélèvements d’ossements ou des morceaux de linceul et du sable sur les tombes soit pour y enfouir des talismans. Toutefois, la police semble déterminée à appréhender les auteurs de ces ignominies que le 3ème adjoint au maire de la ville de Pikine, Matar Diop, qualifie de lampistes protégés par de lobbies super puissants.
Vieux Père NDIAYE (Jotay.net)
