Pour répondre à la question des changements climatiques la zone silvo pastorale qui a perdu ses cours d’eau , ses marres a été choisie pour trouver une solution face à la sécurité alimentaire du cheptel. C’est la ville de Barkedji dans le département de Linguère qui a été choisie cette année pour le lancement officiel des activités de la campagne nationale de cultures fourragères.

Avec l’appui des partenaires au développement , du ministère de l’élevage et des productions animales , le PRAPES (le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel ) a fait une formation du Néma plus connue sous le nom de mari falfa pour les femmes issues de chaque département pour vulgariser la culture du néma . Le directeur de l’élevage Dame Sow qui a présidé le lancement de la culture du « Néma » a salué l’engagement et la détermination des femmes en élevage qui vont servir de relais pour vulgariser cette culture fourragère

Le périmètre test de Awa Alessane Sow de Barkedji la présidente départementale du directoire des femmes en élevage a été utilisé pour former 45 relais constitués essentiellement de femmes venues des 45 départements qui vont démultiplier après la formation de la culture du « néma » dans leurs départements respectifs. Le « néma » ou mari falfa étant une espèce qui donne beaucoup d’espoir au vu de sa facilité de reproduction de sa production de biomasse les éleveurs ont choisi cette espèce pour la vulgariser .Selon madame Dieynaba Sidibé présidente du directoire national des femmes en élevage « tous les départements du Sénégal ont des pépinières de cultures fourragères du Néma. »Elle invite toutes les femmes éleveurs à pratiquer la culture fourragère pour faire face au déficit de pâturages.

Doudou Thiane

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