Le coût d’un kilogramme d’oignon a récemment diminué, passant de 1200 francs CFA la semaine précédente à 1000 francs aujourd’hui. Cette observation a été faite aux marchés de Gueule Tapée et Tilène.

« Il y a une légère baisse du prix de l’oignon par rapport à la semaine passée. Le coût par kilogramme est maintenant de 1000 francs, mais cela reste tout de même élevé », partage Ibrahima Sow, un commerçant rencontré au marché Gueule Tapée. « En tant que grossiste, je vends le sac de 25 kg à 19500 francs et le kilogramme à 900 francs, comparé à 1000 francs la semaine dernière. Le prix de l’oignon fluctue constamment », ajoute-t-il.

Awa, dans la quarantaine, assise devant son étal, exprime des opinions similaires. « J’ai acheté le sac de 25 kg à 21000 francs pour le revendre au détail à 1000 francs le kilogramme. La semaine dernière, j’avais acheté le sac à 24000 francs et je vendais le kilogramme à 1200 francs », déclare-t-elle.

Fatou Diop, une cliente venue acheter des oignons, se joint à la conversation. « Je viens d’acheter le kilogramme à 1200 francs. La baisse ne s’est presque pas fait ressentir. C’est très difficile pour nous car nous n’avons pas d’autre choix et sommes obligés d’acheter même en petites quantités, car l’oignon est un ingrédient essentiel dans presque tous nos plats », explique-t-elle.

La même situation est observée au marché Tilène, où Mor Sarr, un commerçant, souligne que la rareté de l’oignon à cette période de l’année devient un problème récurrent. « Il faudrait trouver une solution durable à cette hausse constante du prix de l’oignon chaque année », suggère M. Sarr.

Il note que « le sac de 25 kg d’oignon est maintenant à 21000 francs, contre 25000 francs il y a quelques jours. À la même période l’année dernière, le sac de 25 kg d’oignon coûtait 14500 francs, et l’année précédente, il se vendait même jusqu’à 11000 francs ».

« Il serait nécessaire d’augmenter les exportations pour faire baisser le prix, car c’est une situation très difficile pour tout le monde », estime Mor Sarr, tandis qu’un autre commerçant, sous couvert d’anonymat, affirme que « le problème principal avec l’oignon est l’absence d’une fixation de prix par les autorités. Tout dépend de la négociation avec le client pour s’accorder sur un prix ».

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