Alé Sy Ndiaye a repris du service. Dans le cadre de la treizième édition, le patron de l’Union pour la Sauvegarde de l’enfance en difficulté, un Mouvement de la Société civile dirigé, a circoncis son 725ème enfant déshérité. Comme à l’accoutumée, Alé Sy Ndiaye fait le tour de la Commune, notamment des écoles coraniques et des familles démunies, soit pour aider à la circoncision des mômes, soit pour leur trouver des extraits de naissance, afin de leur permettre d’aller à l’école.
Cette année, aussi, le Représentant de l’Antenne régionale de Louga de ‘’Y’en a marre’’ n’a pas dérogé à la règle. Et a encore circoncis 50 enfants issus de couches défavorisées. Non seulement en leur assurant, entièrement, les frais de circoncision. Mais aussi, Alé Sy Ndiaye. Refusant de s’en arrêter là. Il revient à Alé Sy Ndiaye de prendre en charge, durant quinze jours, tous les frais inhérents à la restauration des mômes, jusqu’à ce qu’ils guérissent et rejoignent leurs familles respectives.
Mais cette disponibilité à toute épreuve au service de sa Communauté relève d’une lapalissade. Car à la simple évocation de son nom, Aly Sy Ndiaye renvoie à la solidarité agissante. Pour cause, «depuis 1995, je milite pour la bonne prise en charge des enfants surtout les talibés. C’est pour aider les enfants en difficulté. Sur ce, j’ai fait inscrire au cours d’initiation 247 enfants qui ont l’âge d’aller à l’école’’, confiait-il, en 2019, le patron de l’Union pour la sauvegarde de l’enfance en difficulté.
En Octobre 2016, il avait aidé 225 enfants à l’obtention d’actes administratifs”
Ce n’est pas aujourd’hui qu’Alé Sy Ndiaye se rend utile. La preuve, chaque année, il fait le tour des «daaras» pour recenser les talibés à circoncire. Par ailleurs, il profite des audiences foraines pour leur permettre de bénéficier d’extraits de naissance.
Au-delà des enfants issus de couches défavorisées, le mécène traîne une farouche réputation auprès de la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Linguère. Non pas parce qu’il y a une seule fois séjourné. Mais plutôt parce qu’il y a l’habitude d’assister les détenus qui souffrent le martyre dans leurs cellules. Pour ce faire, l’homme a l’habitude de les doter de ventilateurs mis à la disposition de l’Administration pénitentiaire.
Autre combat inlassable du responsable de l’Antenne “Y’en a marre” de Louga : la fin des longues détentions, via une plaidoirie auprès des Autorités judiciaires de Linguère, ainsi que la mise en place d’un Empire des enfants.
Ousmane THIANE (Actusen.sn)