Par BADE SECK
Cinquante-six ans après sa disparition, Patrice Lumumba continue d’influencer la jeunesse africaine qui s’identifie à travers les pères fondateurs. Y’en a marre a pris le prétexte de la journée du 17 janvier, pour commémorer le « héros » congolais. En diffusant un film qui retrace la vie de l’ancien premier ministre congolais.
« Il faut être des hommes et des femmes libres, des tisserands de bonheur, des forgerons de progrès pour votre communauté pour rester dans cette lignée de Lumumba » a invité Docteur Albert Thioula Lubanga, lors de son exposé. « On n’est pas encore libre donc il faut aller conquérir cette liberté. Nous sommes le seul continent dont les milliardaires ne sont pas africains. Nous sommes incapables de nous développer nous-mêmes » regrette-il.
Abondant dans le meme ordre d’idées, le sociologue Djiby Diakhaté a exhorté aux jeunes à perpétuer l’héritage légué par les leaders africains à l’image de Patrice Lumumba. « L’Afrique est riche mais elle est pauvre de ses hommes et de ses femmes qui sont toujours victimes à accepter l’idéologie de l’occident » martèle-t-il.
Les y’en a maristes n’entendent pas arrêter en si bon chemin dans la tenue de telles activités pour perpétuer l’œuvre des leaders africains. Le responsable du pôle action citoyenne du mouvement y’en a marre, Simone Kouka, insiste sur la pérenniser ces activités afin que la jeunesse puisse connaitre ceux qui ont combattu pour la libération de l’Afrique.
Alors que le coordonnateur du mouvement y’en a marre incite les jeunes à copier modèle d’engagement de Patrice Lumumba et invité les autorités éducatives à insérer dans leurs programmes l’enseignement des grandes figures africaines qui ont sacrifié leur vie pour le bonheur de l’homme noir.
Lequotidien
bseck@lequotidien.sn

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