Aly Ngouille Ndiaye est un haut cadre techniquement compétent et politiquement engagé. Mais, il n’est (encore) d’aucun parti politique. Pourtant, il a réussi avec brio, à aboutir à une convergence programmatique avec toutes les forces politiques et sociales du Djiolof pour la reprise en main du destin local. C’est ainsi que plus qu’un leader, il apparait finalement comme d’un phénomène dont la volonté clairement exprimée est de faire émerger le Djolof.

Des centaines de jeunes ont envahi le quartier Abattoir. C’est la finale du Tournoi de foot ball de l’Excellence. L’enthousiasme se lit partout. Des groupes de jeunes femmes arborant des tenues de circonstances identiques et rivalisant de pas de danses et de rhapsodies, ont également pris d’assaut la maison familiale du parrain, un jeune cadre altruiste qui, en toute circonstance, poursuit des projets d’envergure pour lui-même comme pour son terroir natal Linguère qu’il considère, à tort ou à raison, comme le cœur battant du Sénégal.

Le comportement de ses compatriotes de terroir à son égard fait vite découvrir qu’il est le dénominateur commun des aspirations de la population locale. « C’est avec beaucoup de retenue et de mesure que j’apprécie cette marque d’affection à mon égard. C’est un signe de confiance que je ne trahirai pas. », dit le jeune cadre, fondateur de la radio Djiolof FM et du Djiomec, Mutuelle d’épargne et de crédit du Djiolof.

A Linguère, la seule évocation de son nom galvanise la jeunesse et les femmes, toujours fiers de la clamer au coin des rues et sous les arbres à palabre.

Aly Ngouille est son épique et historique nom royal mis en asyndète à un nom musulman, Aly qui, en arabe signifie le Noble, le Supérieur, le Sublime. Et Ndiaye, son nom de famille, est hérité des rois et princes du Djiolof tel Bacatam Boury Gnabou, son grand père, héros de Ouarkhokh.

Aly Ngouille Ndiaye est bien de lignée royale et il n’y peut rien ! Il est un Prince dans la République, aurait dit son oncle Feu Mansour Ndiaye Bouna. En vérité, il est Prince non seulement par la Naissance, mais aussi et surtout, par l’Action, par la Destinée et la Gloire.

Trois mots résonnent en lui quand il raisonne : l’Engagement, la Loyauté et la Réussite. Une des finalités de cette trilogie est …la Renaissance du Djolof, une zone historique hier abandonnée à elle-même et que le jeune cadre veut faire émerger au cœur du Sénégal.

Il emmena les vieux à …ardo !

Son engagement politique a été et est encore spectaculaire et phénoménal. Le 04 janvier 2012, devant une foule immense et en présence de hauts cadres et de dignitaires du Djolof, le Mouvement pour la Renaissance du Djolof dont il est le leader signe un contrat politique, programmatique et moral avec Macky Sall en un moment où le peuple sénégalais était encore dubitatif sur sa victoire. Au premier et au second tour, son engagement et sa personnalité pesèrent sur le Djolof et son candidat Macky Sall remporte la présidentielle.

Aux Législatives, bis repetita ! Sans parti politique, Aly Ngouille poursuit le combat et affronte de redoutables adversaires : les ministres d’Etat Djibo Leyti Ka et Habib Sy, Directeur de Cabinet du Président de la République, et le député Aliou Dia. Son action civile pour le développement local, son charisme juvénile, son discours nouveau et novateur empreint de sincérité et de vérité eurent finalement raison des vieux qu’il emmena, comme dans l’arène, à…ardo !

Quand on le félicite, il répond : « Merci, mais il reste la bataille du développement à mener et à gagner ».

C’est peut-être pour cette raison que sa nomination dans le gouvernement a été accueilli à l’applaudimètre dans le Djolof et par les polytechniciens. Ceux-là même n’ont pas hésité à fêter sa nomination, non en chants et danses, mais en viatique.

Ministre de l’Energie et des Mines, l’homme est resté la même personne en gardant la tête sur les épaules.

Quoiqu’étant de taille moyenne, il ne passe pas inaperçu parce que sachant s’imposer par sa personnalité dynamique et par son corps svelte dont la charpente soutient un visage au teint coloré animés par des yeux gris et pétillants qui expriment la paix et l’assurance.

Au Djolof, il est Ulysse, toujours plein d’usages et de raisons. il est inextricable à ce terroir comme un enfant prodige qui ne respire que pour les siens.

Au Djolof, à sa vue, un griot hystérique clame et déclame , d’une voix envoutante, l’épopée du Djolof. « Ndiadiane Ndiaye, Saré Ndiadiane, Djiguiléne Saré, Thiokoly Djiguiléne, » ! Aly n’arrive pas à l’arrêter et le peuple du terroir l’écoute dans la rythmique de son chant épique. Il célèbre « Tassé Boury Djiléne, Guirene Boury Djilène, Lat Samba Boury Diélène, Biram Peinda Tabara, Bira yamb Madjiguène, Bacatam Boury Gnabou !! »

Paradoxalement, Aly Ngouille, comme on l’appelle affectueusement à Linguère, localité historique fondée au XVI ème siècle par la Reine Linguère Boury Diélène Ndao, ne s’attarde point sur les panégyriques et les généalogies, dussent –ils provenir des griots de sang de son père Feu El hadji Ibra Ndiaté, ancien Maire de Linguère, qui fut un redouble homme politique. Il est un républicain fortement assis sur des valeurs ancestrales et familiales, celles du courage, de la loyauté et de l’altruisme.

Ancien membre du Forum civil qu’il a quitté pour des raisons liées à son engagement politique quoique non partisan, il milite depuis plus de deux décennies pour la liberté, l’égalité , la citoyenneté et les droits de l’Homme. « Le Sénégal est une République. Je dis bien que le Sénégal est une République où les hommes naissent libres et égaux. Et la République est un ensemble de valeurs et de principes qui fait de l’Homme le destinataire du commun progrès. Tout autre débat est futile et inutile. Je suis de ceux qui se battent énergiquement pour que la République soit protégée contre ce qui veut la pervertir », avance –t-il avec une apparente conviction identifiable à celle de ceux qui, dés le XVIII, ont été aux premières loges de la lutte pour la République. « Dans une République, le pouvoir n’est pas attaché à une personne ni à une famille. Il naît du suffrage. Les citoyens élisent qui ils veulent pour la prise en main de leur destin », renchérit-il

Un génie de l’Esprit

Diombass Diaw, Ingénieur en Génie électrique, ami et ancien condisciple de Aly Ngouille à l’Ecole Polytechnique témoigne : « Aly Ngouille a toujours été pour nous nous polytechnicien un phénomène impressionnant. C’est un génie de l’Esprit qui nous a toujours étonné par ses résultants à la limite angéliques. Je me souviens que s’il obtenait 18 sur 20, celui qui venait après lui, obtenait 10 ou 11 parfois même 08 sur 20. Il a toujours été aux premières loges ».

En vérité, Aly Ngouille a eu haut la main le le redoutable Baccalauréat de la série E au Lycée Seydina Limamou Laye avant d’intégrer la prestigieuse Ecole Polytechnique de Thiès d’où il sort en qualité d’Ingénieur en Génie Civil. Avide de connaissances , il s’est rendu immédiatement aux Etats-Unis à l’Illinois Institute of Technology à Chicago où il obtient, après des études de août 1992 à Novembre 1993, un Master Business Administration en double spécialisation en Finance et Management Science. Mais autant son parcours scolaire force le respect, autant son expérience professionnelle est honorable. Cette expérience s’articule autour d’une carrière bancaire sans reproche à la Banque de l’Habitat du Sénégal où, en plus de son expertise en génie civil, il bénéficie d’une solide expérience en ingénierie financière et management de projets.

Il y a été successivement chargé de Projet à la Direction Technique, Auditeur interne, Chef de Service des Caisses et Guichets, Chef du Département des Opérations de la Clientèle, Direction du Crédit, puis Directeur de la Clientèle et du Réseau avant de prendre sa propos voie en devant Administrateur de Sociétés d’ingénierie chargé des Etudes et de la structuration de financement de Projets immobiliers depuis octobre 2007.

Son expérience bancaire qui a duré un peu moins de 20 ans lui a permis d’être membre de l’équipe d’experts qui a procédé à la mise sur pied et au lancement de la Banque de l’Habitat de Côte d’Ivoire et du Mali. C’est que Aly Ngouille est une personnalité qui aime le concret. C’est ce qui fait que, grâce à son sens du réel, il brille et réussit dans presque tout ce qu’il entreprend.

C’est un homme au regard de fauve et à la démarche sereine et seigneuriale. Il a le port royal et l’allure altière. Il pose sur le monde un regard dialectique. C’est pourquoi, il aime naturellement le risque et l’aventure. « Il a beaucoup fait à Linguère et pour Linguère. Il a beaucoup investi dans cette locale depuis des années. Nous ne sommes pas du même parti. Mais je peux témoigner qu’il est généreux et il porte le Djiolof dans son coeur », témoigne la responsable libérale, Adji Fatou Cissé, une de ses anciennes camarades de classe. En réalité, cet engagement dynamique de Aly Ngouille qui fait de lui un des moteurs essentiels du développement de Linguère s’explique par sa vitalité débordante et son besoin impérieux de bien faire. Son impressionnante fierté d’être un fils de Linguère et son incroyable audace lui font endosser royalement l’armure du leader qui ne vise que la victoire et le succès par des actions concrète dans un monde concret.

Sa conviction est que chaque homme, qui qu’il soit et où qu’il soit, a une mission à assumer pour une société « libre et épanouie ». Pour Linguère, il a, avec une stratégie rare et une approche à la fois globale, locale et minutieuse procédé à une étude holiste de tous les problèmes qui cernent et concernent Linguère. Cette étude, faite avec les populations locales et les forces politiques, sociales, civiles et religieuses a abouti à une magnifique symbiose des intelligences locales pour la reprise en main du destin local.

Personnage correct, d’apparence dégagée et à l’aise avec les autres quelque soit le milieu, il est salué par le Directeur Général adjoint de la Banque de l’Habitat du Sénégal, Mamadou Bocar Sy, qui a travaillé avec lui, comme un « homme entier et franc ». D’autres agents de la Banque voient en lui « un homme sociable, sincère et courageux qui sait s’exprimer avec mesure et responsabilité et agir avec dextérité et professionnalisme ».

Pour le Sénégal, pour le Djiolof

Pour une question d’éthique, Aly Ngouille a démissionné, à la surprise générale, de son respectable et prestigieux poste de Directeur de la Clientèle de la BHS pour aller à la conquête des suffrages des électeurs. Il va au combat avec ses propres armes pour ne jamais permettre à ses adversaires qui utilisent les moyens de l’Etat l’occasion d’une diffamation sur ses moyens politiques. « J’ai démissionné par principe et pour des questions d’éthique et de clarté et parce que Linguère en vaut le coup. Je me suis aussi rendu compte que mon combat pour ce terroir ne peut être continue, efficace et efficient que si je dispose d’une légitimité sans faille et de moyens institutionnels locaux pour mener avec l’équipe victorieuse la lutte pour le développement local ». Il a, avant de s’engager, fait une déclaration publique de patrimoine largement divulguée par la radio locale, Djolof FM. « C’est le seul dans l’histoire du Sénégal qui l’a fait », exulte un analyste politique.

Aujourd’hui, Linguère a. réussi , en virtuose, à sceller une dynamique unitaire inédite qui donne, sous d’autres cieux , à cette commune, l’image du Bénin qui, en 2006, a porté au pouvoir Yayi Boni, un banquier libre issu de la société civile et en marge des structures partisanes comme Aly Ngouille . Celui –ci apparaît ainsi comme le symbole d’une unité qui fait de lui le principal et redoutable challenger du Maire sortant, Habib Sy. Toutes les forces politiques de l’Opposition parlementaire comme la CRC de Aliou Dia et du Front Siggil Sénégal étaient arrivées à poser, avec lui, les jalons du développement de Linguère.

C’est que le leader du Mouvement pour la Renaissance du Djolof a très tôt convaincu les populations locales des desseins qu’il nourrit pour cette commune historique. Il a oeuvré pour les populations, regroupé ça et là les différentes générations, tendu la main aux forces locales et semer avec elles les germes de l’avenir. Biram Pathé Niang de la LD salue en lui « un homme respectueux et respectable et un modèle de leader sur qui on peut compter. Nous portons beaucoup d’espoir sur lui et le Congrès de notre parti nous a donné carte blanche pour être à ses cotés grâce à notre commune lecture des enjeux ».

A Linguère, la population, en majorité, a ainsi pour ambition d’exprimer à celui qui y a crée la première structure bancaire crédible et utilitaire sa confiance pour d’autres actions. Naturellement, son adversaire le combattait et le combat encore avec férocité « pour sauver sa peau ». Ses proches collaborateurs ou ceux qui travaillent avec lui sont même traqués par l’institution municipale. Des tentatives de sabotage de ses actions sont souvent constatées par les populations elles mêmes. Mais Aly Ngouille reste serein et avertit qu’il accepte tout sauf la corruption, la calomnie et l’expression de problèmes crypto personnels dans le jeu politique local. Mieux, clarifie – t-il, il s’engage « à se battre à mort pour que le Sénégal et la commune de Linguère renouent avec eux –mêmes et prennent la voie de l’émergence socio-économique ».

Proche de toutes les familles maraboutiques, apprécié pour sa sobriété et son étonnante générosité, adulé pour son action plus que décennale pour Linguère, il « a fait des sacrifices en mettant sur pied une mutuelle afin de lutter contre le désert bancaire dans le Djiolof, et initié de très nombreux projets pour faire travailler les femmes et les jeunes afin de faire renaître le Djiolof ». Naturellement les populations s’engagent à faire le reste, et ce reste est, pour elles, de soutenir cet homme qu’une jeune femme, enthousiaste et hystérique, définit comme le nouveau Lion du Djiolof.


TAMSIR JUPITER NDIAYE , Journaliste Chroniqueur

TAMSIR JUPITER NDIAYE , Journaliste Chroniqueur

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