Les opérateurs qui vendent présentement les semences aux agriculteurs risquent d’accuser des méventes. En effet, du fait du coût jugé élevé de leurs marchandises, les agriculteurs ne se bousculent pas pour aller en acquérir. Ce qui fait qu’aujourd’hui, le niveau de vente est assez faible. « Quand vous allez au niveau des points de cession des semences, les vendeurs ne dépassent pas 50% des ventes. Ce qui fait que pour les 70.000 tonnes de semences disponibles, on risque de se retrouver avec moins de 30.000 tonnes de vendues » alerte Aliou Dia, leader de ‘Force paysanne’. De son avis, ce n’est plus une distribution de semences mais une vente de semences » qui se fait actuellement.
Aliou Dia explique que dans beaucoup de point de vente, « la moitié des semences reste sur place ». Et de son avis « si le gouvernement ne prend pas les dispositions qu’il faut, l’on va vers une situation critique. Les semences qui sont acheminées dans les communautés rurales risquent de revenir faute d’acheteurs ».