Les vols commerciaux d’Air Sénégal ne débuteront pas «avant avril» comme promis par le directeur général de la compagnie, Philippe Bohn, sur le plateau du Grand jury (Rfm). L’échéance, c’est maintenant juin-juillet. Et pour cause. Selon L’Observateur, la compagnie ne dispose pas encore du Permis d’exploitation aérienne (Pea).
Le journal indique que la demande pour l’obtention dudit document a été introduite au mois d’octobre 2017. Et qu’il faut attendre 8 à 10 mois avant d’obtenir le permis.
Citant des sources à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), L’Obs renseigne que des erreurs ont été relevées dans le dossier d’Air Sénégal. Des «corrections ont été faites», et «présentement, (le dossier) est en bonne voie».
Le processus d’obtention du Pea se déroule en plusieurs phases. Pour Air Sénégal, informe le journal du groupe futurs médias, l’Anacim est à la phase 3. L’Agence devrait bientôt se consacrer à la phase 4, qui est celle de l’inspection des avions de la compagnie, deux ATR (Avions de transport régional) acquis chez Airbus.
Dans cette perspective, L’Observateur informe que l’Anacim a sollicité des inspecteurs de la Direction générale de l’Armée (Dga) française. Le Sénégal, précise le journal, ne disposant pas d’agents qualifiés pour inspecter des ATR qui sont une nouveauté dans le secteur du transport aérien sénégalais.