C’est le processus du dialogue national qui poursuit son bonhomme de chemin. Après l’ouverture de la première session extraordinaire qui devrait prendre en charge cette question sur la réhabilitation des deux acteurs politiques que sont Khalifa Sall et Karim Wade conformément aux décisions issues du dialogue national, le président de l’Assemblée nationale lance les hostilités en fin de semaine. Le recours des députés de la coalition Benno Bokk Yakaar a toutefois freiné la dynamique vers cette réhabilitation.

Ce jeudi, les députés de la 14e législature se sont réunis afin d’ouvrir la deuxième session extraordinaire de l’année 2023 de l’assemblée nationale convoquée par arrêté de bureau 73, du 02 août 2023 sur demande de 115 députés conformément à l’article 5 du règlement intérieur.

En effet, le président Amadou Mame Diop a annoncé devant les députés, avoir reçu une demande d’examen en procédure d’urgence du projet de loi projet de loi N°12/2023 modifiant la loi N°2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral, conformément à l’article 73 alinéa 1 du règlement intérieur de l’assemblée qui dispose : «  la discussion d’urgence peut être demandée sur les affaires soumises aux délibérations de l’assemblée par un nombre de députés égal au 1/10 ou par le président de la République. L’article 73 alinéa 3 indique que si l’urgence est déclarée, l’assemblée nationale fixe immédiatement les dates de réunion, de la commission compétente et de la séance plénière ». Cette demande émane de 115 députés venant de la coalition Taxawu Sénégal, Wallu Sénégal et Benno Bokk Yakaar.

Le président de l’Assemblée nationale a proposé à l’assemblée de tenir la séance plénière ce samedi. Cette séance va constituer le dernier acte pour « intégrer Khalifa Sall et Karim Wade » dans le jeu politique.

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