Le ministère de l’Education nationale autorise les titulaires du baccalauréat arabe à participer au concours de recrutement de volontaires de la 19ème génération 2012.
Les titulaires du baccalauréat arabe sont autorisés à participer au concours de recrutement de volontaires de la 19ème génération 2012. L’information vient d’une circulaire de la direction des ressources humaines du ministère de l’Education nationale. Ledit document, daté du 22 mai, précise que cette décision est motivée par un souci « d’équité et d’humanisme » pour permettre aux futurs candidats et aux écoles de se mettre aux normes. Le communiqué rappelle que le ministère de l’Education établissait les conditions de la participation au concours de recrutement des volontaires de la 19ème génération en exigeant le bac dans toutes les options, mais avec des précisions sur les diplômes à présenter par les candidats option arabe.
Le ministère rappelle les efforts consentis dans le cadre du renforcement de l’enseignement arabo-islamique : introduction de l’enseignement religieux, augmentation du nombre de maîtres d’arabes recrutés, augmentation du crédit horaire de l’arabe, création d’écoles franco-arabes publiques, modernisation des « daaras », à travers la construction de « daaras » modernes, création d’une inspection des « daara » modernes logée au ministère, appui aux écoles franco-arabes privées.
Toutefois, les autorités en charge de l’Education déplorent l’existence de plus de 120 « bac arabes maison » dont « les conditions de délivrance échappent totalement au contrôle des autorités académiques », malgré l’engagement du ministère dans la qualité de la formation des enseignants. Le communiqué informe que, « depuis 2009, le ministère s’est accordé avec tous les partenaires notamment les partenaires techniques, sur la nécessité de relever le niveau académique de recrutement et d’harmoniser le bac arabe sénégalais pour qu’il réponde aux normes internationales ».
Le texte informe que le ministère prendra les dispositions idoines pour une concertation large sur le curriculum de l’enseignement arabe et les certifications, pour que, dès le prochain recrutement, les conclusions découlant de ces consultations puissent être appliquées en toute transparence, et pour l’intérêt général.
E. Massiga FAYE