Une année scolaire ou universitaire est validée, selon les normes internationales, lorsqu’elle remplit les conditions nécessaires de programmation, de durée, d’accréditation, d’implémentation physique et psychologique, de profil pour les enseignants et les apprenants, entre autres.
Inversement, une année scolaire ou universitaire est dite blanche lorsque ses enseignements et activités annexes sont entièrement ou partiellement invalidés pour des raisons multiples et diverses.
Une année blanche comme une année invalide signifient l’invalidation des enseignements, mais les deux diffèrent de par leurs conséquences. Quand une année est invalide, les étudiants en subissent les conséquences dans la mesure où les passants redoublent leur année et ceux qui sont en position de cartouche sont exclus.
Dans le cas d’une année blanche, c’est le statu quo : tout le monde reprend. Mais, il n’y a aucune répercussion sur le cycle. Celui qui est en première année par exemple reprend l’année sans être un redoublant, de même que le cartouchard.
Toutefois, l’inconvénient à ce niveau, c’est que cette année est malgré tout décomptée lorsqu’on veut se faire recruter à la Fonction Publique. En effet, certaines personnes, au bout de leur cursus, peuvent être privées d’une telle opportunité du fait d’un dépassement de la limite d’âge fixée pour le recrutement, parce tout simplement elles ont connu une année blanche.
Le Sénégal a déjà connu une année blanche en 1988 et une année invalide en 1994, suite à des grèves et manifestations estudiantines.